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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 10:02

Promotion pour la page "La théorie des ordres en France aux XVIIe et XVIIIe siècles" :

La théorie des ordres

 

Les ordres classiques apparaissent en France au milieu du XVIe siècle, au moment de la traduction française des traités de Vitruve,…

Lire la page "La théorie des ordres en France aux XVIIe et XVIIIe siècles".

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 08:00

Petite info qui peut intéresser les étudiants en master, doctorants, post-doc ou chercheurs en lettres, langues, histoire de la musique, patrimoine, conservation, histoire ou histoire de l'art :


chateau-versailles-espanade-parc.jpgCette année, l'université d'été du Centre de Recherches du Château de Versailles aura pour thème "Versailles et l'Europe au Grand Siècle".

Pour résumer : séminaire de 6 semaines (du 6 juin au 17 juillet 2011) comprenant séminaires et ateliers pratiques avec des chercheurs de renommée internationale, le tout pour 900 € cette année (logement non compris). Un diplôme universitaire "Culture et patrimoine de l'Europe moderne", délivré par l'Université de Versailles - Saint Quentin en Yvelines, sanctionne cette formation accelérée.

Ce séminaire est ouvert à 15 personnes sélectionnées par un jury scientifique sur un projet de recherches original.

Les candidatures doivent être envoyées avant le 15 mars 2011.

 

Pour plus d'infos : Séminaire international de recherches de Versailles

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 08:00

meditations sur la beauté

Ayant déjà lu de magnifiques romans de François Cheng (L'éternité n'est pas de trop, Le Dit de Tian-yi...), je n'ai pas hésité à prendre cet ouvrage d'un auteur tout autant éclectique que mes goûts littéraires.

Pour autant, je ne suis pas une habituée des essais philosophiques et malgré que ca ne soit pas un pavé, loin de là, j'avoue que j'ai du m'accrocher !

Les cinq "méditations" de François Cheng sont la conséquence d'ateliers de discussion mis en place par l'auteur. Je vais tenter des petits résumés de chaque méditation, même s'il est très difficile de réduire à une oud eux phrases des réflexions assez poussées et variées.

 

Dans la première méditation, la réflexion porte sur l'opposition de la beauté avec le mal et son rapport à la vérité et à l'unicité. Il explique ainsi en quoi la beauté réside en l'unicité d'un être, d'un moment, d'un lieu.

 

La deuxième traite de la nature et du rapport entre la beauté et le temps : la mort contribue à l'unicité de la vie et donc à la beauté.

 

"Notre pouvoir d'étonnement et d'émerveillement est émoussé, alors que chaque scène, chaque fois unique, devrait nous offrir l'occasion de voir l'univers comme la première fois, comme au matin du monde"

 

La troisième méditation compare la beauté qui relève de l'avoir (la fausse beauté, celle de la superficialité) et celle qui relève de l'être (la beauté de l'âme et la communion entre deux éléments).

 

La quatrième méditation quant à elle évoque les pensées philosophiques sur la beauté (Platon, Saint-Augustin, Dante, Pétrarque, Confucius...) et le rapport à la religion.


La cinquième méditation enfin traite de l'art avec les pensées de Schelling, Hegel ou Kant.

 

Tout au long de cet ouvrage, François Cheng met en relation les conceptions occidentales et chinoises. Cet aspect est très intéressant car, du fait de sa double culture, il met en lumière des éléments qui ne sont pas forcément évidents pour qui ne possède qu'une seule de ces cultures. Il évoque à la fin de la cinquième méditation l'oeuvre picturale de Paul Cézanne sur la Sainte-Victoire qui, pour lui, est le "lieu de jonction où les deux traditions se reconnaissent".


"l'artiste, quant à lui, est toujours prêt à endurer douleur et chagrin, privations et perditions, jusqu'à se laisser consumer par le feu de son acte, se laisser aspirer par l'espace de l'oeuvre. Il sait que la beauté, plus qu'une donnée, est le don suprême de la part de ce qui a été offert. Et que pour l'homme, plus qu'un acquis, elle sera toujours un défi, un pari."

 

 

Une petite phrase pour finir, qui peut s'appliquer à beaucoup de sujets et qui m'a particulièrement parlé :

 

"Il est des beautés pleines d'une lumineurse douceur qui, soudain, par dessus ténèbres et souffrances, nous remuent les entrailles ; d'autres, surgies de quelque souterrain, nous happent et nous ravissent de leur étrange sortilège ; d'autres encore, pures fulgurances, subjuguent, foudroient..."

 

 

4e de couverture :

En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de la beauté pourrait paraître incongru, inconvenant, voire provocateur. Presque un scandale. Mais en raison de cela même, on voit qu'à l'opposé du mal la beauté se situe bien à l'autre bout d'une réalité à laquelle nous avons à faire face. Je suis persuadé que nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les extrémités de l'univers vivant : d'un côté, le mal ; de l'autre, la beauté.

Ce qui est en jeu n'est rien de moins que la vérité de la destinée humaine, une destinée qui implique les données fondamentales de notre liberté.

 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 08:00

Corleone (It.)

 

DSC00880.JPG

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 08:00

Cellograff c'est un concept pensé par Astro et Kanos, deux "graffeurs".

Ils utilisent mobilier urbain et... cellophane pour créer de supports ephémères de création et d'expression artistique sous forme de "performances".

Concept intéressant qui permet à tous de découvrir sans à priori cet art bien souvent mal perçu, plus souvent considéré comme une "dégradation" que comme une forme d'expression...

 

Voici quelques-unes de leurs productions :


ASTRO_Paris_quai_de_seine_2010_reverse.jpg  KANOS_Paris_quai_de_seine_2010_reverse.jpg

 

KANOS_Paris_ile_St_Louis_2010.jpg

 

 

Leur site : Cellograff

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 08:00

queue de poisson

Une quatrième de couverture alléchante... une vengeance, des intrigues... niark niark niark...

Et finalement, tout est dit dans le résumé ! Queue de poisson est un roman plutôt agréable à lire mais sans surprise.

Il est un peu comme ces téléfilms qui passent en début d'après-midi si vous voyez ce que je veux dire... Les personnages sont quasiment tous des caricatures. On y trouve un mari tordu, malhonnête et stupide, un flic motivé, sympathique et malin, un riche homme d'affaires un peu mafieux, une femme trahie et richissime qui ne rêve que de se venger de son abruti de mari, un sauveur bourré de testostérone et quelques bimbos au QI équivalent à celui d'une huître morte !Belle panoplie !

Pour résumer, un roman qui se lit facilement, pour passer le temps sur la plage ou dans les transports en commun (et là vous êtes sûrs de ne pas louper votre arrêt !) mais guère plus.

Ceci dit, ca fait du bien aussi de temps en temps

 

4e de couverture :

Il avait tout prévu : la croisière en paquebot, la promenade nocture sur le pont et le moment où il la balancerait par-dessus bord au milieu de l'Atlantique. Encore mieux qu'un divorce. Mais ce que Chaz n'avait pas imaginé, tout docteur en biologie (et surtout ès magouilles) fut-il, c'est que Joey puisse survivre à tout çà.

Et voilà que son "épouse regrettée" est repêchée par un ex-flic reconverti en Robinson, à quelques miles des côtes de la Floride. Elle pourrait le dénoncer. Mais ce ne serait pas drôle. Au point où elle en est, autant jouer les fantômes et lui pourrir la vie à petit feu. Du faux écolo véreux et de la riche héritière trahie, on verra bien qui est le plus sournois...

 

Ma note : 2.5/5

 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 08:00

  Bientôt : Mardi gras ! Cette année mardi gras aura lieu le 8 mars.

Qui dit mardi gras dit carnaval... mais d'où vient cette tradition ?

 

 

La fête chrétienne de Mardi grasimage_545.jpg


Mardi gras célèbre la fin des "jours gras" précédant le Carême. En gros, on se gave comme des oies avant de se mettre à la diet (pour faire un résumé rapide). Le lendemain de mardi gras est d'ailleurs le mercredi des Cendres, jour pas drôle du tout pour les chrétiens de pénitence et d'abstinence qui marque le début du Carême.

Revenons donc à notre mardi gras, beaucoup plus festif et rigolo ! La date est différente chaque année puisqu'elle est liée à celle de Pâques qui change aussi chaque année.

Aujourd'hui, même si le carême n'est plus trop suivi, le carnaval et autres festivités qui le précèdent restent d'actualité.

C'est l'occasion de refaire des crêpes, de manger les beignets de carnaval et autres petites bricoles si bonnes pour le palais (et le régime )

 

[tableau : "La lutte de Carême et de Mardi gras", Bruegel l'Ancien, vers 1525]

 

 

p9m25kqm.jpg Pourquoi le carnaval le jour de mardi gras ?


Etymologiquement, carnaval a la même origine que viande (carne en latin) et symbolise en fait le dernier jour où l'on peut manger de la viande jusqu'à Pâques. C'est en gros, le jour qui sert à se défouler par anticipation des jours austères qui vont suivre.

Pour le carnaval on se déguise, les orchestres jouent dans les rues et toutes sortes de festivités ont lieu. Bien sûr de nos jours, beaucoup de carnavals célèbres se succèdent dans le monde entier et n'ont pas forcément lieu ce jour précis. Mardi gras est le dernier jour où l'on peut faire carnaval si l'on suit la tradition chrétienne à la lettre.

Selon les époques, les manifestations ont été fort différentes. Ainsi, au Moyen-Age il était coutumier d'aller ce jour là danser dans l'église, la messe était dite à l'envers, on assistait à la "fête des fous", etc.
Le carnaval de Venise, certainement le plus connu, existe depuis le XIe siècle et durait alors de Noël jusqu'à mardi gras, soit un peu plus d'un mois... un mois pendant lequel tout était autorisé, où tout était possible, caché derrière le masque.

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 08:00

Aix en Provence (13)

 

 

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 08:00

Pierre Puget est né en 1620 à Marseille et il entre très tôt en contact avec l’art italien. Après un passage dans l’atelier de Jean Roman, sculpteur sur bois à Marseille, il part à Florence en 1638 et entre sur recommandation dans l’atelier de Pierre de Cortone à Rome en 1640 comme peintre.

Rappelons que comme Michel Ange ou Le Bernin, Pierre Puget était un artiste complet qui exerçait à la fois en peinture, sculpture, architecture, mais aussi dans le domaine plus spécifique de la décoration navale à l’Arsenal de Toulon.

En 1646, Puget est chargé d’accompagner un frère pénitent, nommé Joseph, à Rome afin de faire des relevés des antiques les plus célèbres.

 

t15565-st-sebastian-pierre-puget.jpgCe ne sera que quelques années plus tard, en 1661, que l’on retrouve Pierre Puget en Italie, après la disgrâce de Fouquet, qui était le surintendant des finances du Roi et protecteur du sculpteur. C’est alors le début de la carrière génoise de Puget et les nombreuses commandes qu’il recevra à cette époque influenceront à la fois la sculpture française et provençale, mais aussi la sculpture génoise des décennies à venir.

En effet, en 1663, quelques uns de ses élèves les plus proches le rejoignent et travailleront avec les élèves génois de Puget. Ils entrent alors en contact direct avec la sculpture italienne, se familiarisent avec l’emploi quasi-inconditionnel du marbre et échangent les visions françaises et italiennes de l’art de la sculpture. 

En 1667, Colbert, le remplaçant de Fouquet auprès du Roi, souhaite voir revenir Puget en France et lui propose la direction de l’atelier de sculpture de l’Arsenal de Toulon. Les négociations entre le surintendant des bâtiments du Roi et l’artiste dureront plus d’une année et ce n’est qu’en 1668 que Puget arrive à Toulon pour travailler à la décoration des vaisseaux de Sa Majesté.

Puget retourne néanmoins à Gênes pour achever les travaux en cours et répondre à de nombreuses commandes des riches familles de la ville et ne revient s’installer définitivement en France qu’en 1673. Il continuera à faire fréquemment des séjours en Italie, en particulier à Carrare, pour choisir ses marbres.

En 1690, suite à l’annulation de commandes royales, souvent dues au prix trop élevé qu’en demande le sculpteur, il menace de repartir en Italie mais ne fera qu’un simple voyage en 1691 au cours duquel il obtiendra quelques contrats pour des projets qui ne seront pas réalisés par lui.

Il meurt à Marseille le 2 décembre 1694.

On s’aperçoit que l’on ne peut dissocier l’œuvre de Puget de l’Italie. Il s’est nourri tout au long de sa vie des influences romaines et génoises que l’on perçoit dans la plupart de ses réalisations.

 

puget-pierre-immacolata-oratorio-di-san-filippo-neri-genoa.jpgAdmiré et très sollicité en Italie, Pierre Puget était beaucoup plus libre dans sa façon d’aborder son travail que ses confrères français. En effet, les sculpteurs français étaient presque entièrement soumis à la contrainte des commandes royales alors que Puget ne travaillait que pour des riches familles italiennes qui n’avaient que très peu d’exigences en matière de codes de représentation. A son retour en France, il s’est senti enfermé par les contraintes et les exigences des ministres et surintendants royaux.

 

Puget a fait de nombreux voyages en Italie au cours de sa vie, pour honorer des commandes ou choisir ses marbres.

Durant son séjour à Gênes, il a reçu beaucoup de commandes et a laissé son empreinte dans de multiples monuments de la ville, par ses œuvres mais aussi par l’influence sur les jeunes artistes locaux qu’il a fait travaillé. Il était alors accompagné de son principal élève Christophe Veyrier ainsi que ponctuellement d’un autre provençal, Honnoré Pellé.

A Gênes, il eut comme principaux élèves et collaborateurs Filippo Parodi et Daniello Solaro. Ces amoureux du travail de la pierre ont confronté leurs connaissances et leur culture artistique, ce qui a abouti à des réalisations très différentes de ce que l’on peut trouver dans le reste de l’Italie.

Face à une œuvre de Puget dans cette période là, et c’est valable pour beaucoup de sculptures italiennes de l’époque, l’œil du spectateur est pris dans un enchevêtrement de formes ce qui empêche le regard de se poser fixement sur la sculpture. Il y a une volonté de visions multiples de l’œuvre, d’un point de vue strictement analytique et didactique tout d’abord, mais aussi d’un point de vue émotionnel.

 

Puget part de Gênes en 1668 avec quelques chantiers encore en cours et il laisse le soin à ses élèves de finir ses œuvres, qui sont parfois tout juste ébauchées. Dans la plupart des réalisations postérieures à cette date, il faut avoir à l’esprit que Filippo Parodi, Daniello Solaro, Christophe Veyrier ou Honnoré Pellé ont été mis à l’épreuve en devant terminer des pièces du maître sans que l’on ne voie la différence.

Pour les italiens, Parodi et Solaro sont devenus les sculpteurs les plus demandés en Ligurie et parfois au-delà et ils ornèrent la ville de Gênes de nombreuses sculptures.

Honnoré Pellé a terminé sa carrière et sa vie à Gênes, devenant plus connu sous le nom de Monsieur Onorato et auquel on doit par exemple ce Christ qui se trouve aujourd’hui à la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix en Provence et qui provient de la chapelle du château de Puyricard, construit à quelques kilomètres d’Aix par le cardinal de Grimaldi.

Christophe Veyrier revint en France et fut chargé de nombreux travaux d’importance et devint un des rares sculpteurs – marbriers provençaux grâce à la découverte d’une « montagne de marbre » à Trets.

15575-virgin-and-child-pierre-puget.jpgN’oublions pas qu’en France, Puget a eu également de nombreux élèves parmi lesquels on peur citer Jean-Jacques Clérion ou Jean Dedieu qui furent pensionnaires de l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture et qui travaillèrent beaucoup à la décoration de Versailles. Dedieu fut chargé par le Roi de copier des antiques (tout comme Christophe Veyrier) et plus particulièrement la Vénus d’Arles.

On compte aussi dans l’entourage proche de Puget des artistes ayant beaucoup travaillé dans la région comme les Caravaque, les Duparc ou encore Jean-Baptiste Tuby fils qui fut un des principaux décorateurs de Versailles.

 

Formés par un sculpteur techniquement exigeant, ils ont dû se forger un style propre tout en restant marqués à jamais de l’empreinte de leur apprentissage chez Puget. Une des difficultés principales dans l’étude de ces artistes est véritablement l’attribution des sculptures. Trop souvent les noms se sont confondus, semant le doute dans des attributions qui semblaient certaines. Très peu de sculptures sont signées mais grâce aux archives, quelques œuvres peuvent être rendues à leur auteur.

 

(Pour un peu mieux découvrir Gênes : Un jour à... Gênes (It))

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 08:00

Aujourd'hui un petit extrait d'un ouvrage intitulé "Les maladies du vieil Aix" , écrit en 1930 par Henri Dobler, un historiographe de l'ancienne cité parlementaire de Provence.

 

3247995043_42c854dcaa.jpgIl recense dans cet ouvrage tout ce qui, pour lui, "défigure" désormais sa ville sous la forme d'un manuel médical. On y trouve l'apparition de panneaux publicitaires et affiches qu'il nomme la "lèpre colorée", la multiplication des véhicules à moteur, les haut-parleurs diffusant de la musique et les sirènes d'usine (surnommées respectivement "pétomanie et grincette" et la "modernité aigue" !

 

 Un petit extrait qui risque de rappeler à certains d'entre vous les débats actuels sur les affiches publicitaires recouvrant les monuments de Venise ou de Paris depuis quelques temps (cf. Le scandale vénitien) :


"Pour une ville d'art, c'est une redoutable épreuve à subir, car elle n'épargne rien, la lèpre colorée, ni bâtiments officiels, ni églises, ni palais, ni rues, ni places où elle étale l'impudence de ses couleurs criardes aux plus extraordinaires endroits. Signalons, parmi les plus indécentes de ces pustules, les réclames d'un apéritif qui, peintes en lettres énormes sur fond rouge, s'emparent verticalement de façades entières et d'angles de maisons qu'elles déshonnorent à plaisir".

 

Ca ne vous rappelle rien ?

 

AIX-1930.jpgIl nous explique que "Depuis qu'Aix est devenue, ou plutôt essaye de devenir une ville d'eaux, une nouvelle maladie s'est abattue sur elle : la modernité aigüe" et propose des "remèdes" pour pallier à toutes ces nouveautés qu'il juge dérangeantes. Il s'en prend principalement aux véhicules à moteur et à leurs utilisateurs (préoccupation bien actuelle si l'on y songe)

Après avoir évoqué une proposition qui semble avoir été faite à la municipalité d'élargir les rues du centre ville, il nous expose SA solution :


"Pour les embouteillages, la défense de circuler en véhicule à moteur, dans un cercle de 800 m autour de la mairie donnerait toute satisfaction. On pourra alors laisser intactes nos vieilles rues et leurs amusants circuits. Cette interdiction d'aller en voiture dans le coeur de la vieille ville serait excellente pour la santé, forçant les gens à faire un peu de footing et les sans mon-auto à... nous foutre la paix.

On pourrait alors se promener, le nez en l'air, sans être exposé à se faire écraser ou étriper par les automobilistes. Les artistes, les poètes et les rêveurs auraient au moins un cercle d'un kilomètre environ où ils pourraient musarder et flâner sans trop de danger."

 

A vous de juger !

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Mes publications...

 

- ""Diventare francese", la naturalisation des génois en Provence (1620-1730)", La Haute vallée de l'Arc, bulletin de la SERHVA, n°124, octobre 2013

 

- "Sculpteurs-marbriers provençaux : les Veyrier et la carrière de Trets", dans Marbres de Rois, actes du colloque international tenu (Versailles 2003), Presses universitaires de Provence, 2013, pp. 81-90

 

- Atlantes & Cariatides, Editions Edilivre - collection Universitaire, 2012

241073 LCU C14 3 - Copie

 

- "Sculpteurs et marbriers : les Veyrier et la carrière de Trets", Provence Historique, tome LX - fasc. 239, janvier mars 2010, pp. 67-79


- "Des berges de la Garonne à la construction du magasin des Marbres du Roi à Bordeaux", Bulletin monumental (chronique), n°169-1, 2011, p. 81


- "L'empreinte des archevêques sur Puyricard" (en collaboration avec Sophie Bergaglio) dans Sebastien AUBLANC & Sophie BERGAGLIO, Puyricard, images et histoires, Ed. des lilas, 2012, pp. 56-65