Le titre est accrocheur et le résumé, assez drôle, donne envie d'ouvrir ce livre...
Et là : rien...
Il n'y a rien dans ce roman qui n'ait retenu mon attention. Il ne s'agit que d'une énumération de faits et de personnages sans lien les uns avec les autres (ils sont censés avoir en commun la "connerie").
Le seul élément vaguement intéressant de cet ouvrage, si on cherche vraiment à en trouver un, serait peut-être le processus d'élaboration de la théorie sur les cons. Quelques passages (très courts) peuvent faire sourire, rien de plus. Dans sa tentative d'intellectualiser la connerie, l'auteur tourne un peu en rond en tentant d'établir des critères de jugement et des théories fumeuses à coup de grandes phrases.
Toute la première partie, qui décrit comment un homme à l'apparence normale devient un tueur, n'est pas du tout intéressante. La suite est un peu mieux (c'est pas difficile) et le livre s'achève sur le "grand" manifeste du tueur de cons.
Je cherche toujours qui est le plus con dans tout çà... (j'ai ma petite idée sur la question mais je ne ferais pas de délation)
Je me suis accrochée pour le finir mais ce n'est pas l'envie qui m'a manqué de le fermer au bout de 50 pages !
4e de couverture :
Contrairement à l'idée répandue, les cons ne sont pas réformables ; les campagnes de prévention ou les actions pédagogiques n'ont pas de prise sur eux. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquille : la peur. Je veux qu'ils sachent que je les surveille et que le temps de l'impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu'ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat. » Qui n'a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quand il vous réveille à coups de perceuse? Ou d'envoyer dans le décor l'automobiliste qui vous serre de trop près? Le héros de cette histoire, lui, a décidé un jour de passer à l'action.
Ma note : 0,5/5