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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 15:37

le-secret-de-la-cathedrale.jpgAprès American Psycho, je vous avais dit que j'avais besoin de légèreté. Finalement, j'ai opté pour un roman jeunesse. Il y a quelques années il était au programme de 5e dans certains collèges (pour vous situer l'âge du lectorat auquel il est destiné). Il s'agit donc d'un roman historique policier destiné à un public âgé d'une petite douzaine d'années.


L'histoire est celle de Colin, 12 ans, apprenti tailleur de pierre. Après la mort de son père, maître tailleur, il décide de partir de Chartres pour aller à Amiens travailler sur le chantier de construction de la cathédrale et par la même occasion enquêter sur la mort mystérieuse de son paternel.

Le voilà donc parti sur les routes de la France moyen-âgeuse en quête de vérité (et d'un métier). Arrivé à Amiens, il se fait engager sur le chantier et découvre que de nombreux "accidents" étranges déciment ses camarades. Evidemment, il n'a pas froid aux yeux et fourre son nez partout, ce qui lui vaut de nombreuses péripéties.


Ce petit roman n'est pas mal du tout. Il est à la fois intéressant par son approche historique et humaine. Les enfants peuvent y apprendre (en gros) comment on édifiait une cathédrale, les différents corps de métier qui y étaient employés et le fonctionnement d'un chantier au XIIIe siècle. En outre, l'intrigue est plutôt bien menée. 


Bien sûr, pour un lecteur adulte aguerri aux roman policier les indices sont parfois gros comme une maison. Pour un jeune collégien en revanche, cela n'est pas aussi évident. L'auteure explique bien les tenants et les aboutissants de chaque évènement et de chaque interaction entre les personnages tout en maintenant le suspense.

Ok, mes 12 ans sont loin mais j'ai trouvé ca vraiment pas mal. Je conseille donc aux jeunes lecteurs qui aiment l'histoire ou aux plus grands qui souhaiteraient faire un cadeau :)


4e de couverture :

Sur le chantier de construction de la cathédrale d'Amiens, les morts succèdent aux accidents dans d'étranges circonstances. L'édifice est-il maudit ? L'équipe des bâtisseurs cache-t-elle un meurtier ? C'est ce que Colin, jeune tailleur de pierres, veut découvrir après la mort de son père, le maître tailleur.

 

Ma note : 3/5


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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 08:00

american-psycho-livre-copie-1.jpgJe n'ai pas honte de le dire, non je n'avais jamais lu American Psycho et je n'ai pas non plus vu le film !

De temps en temps, je choisis de lire un de ces romans qui ont marqué l'histoire de la littérature, qu'il s'agisse des dits "classiques" ou non. J'ai cette fois porté mon choix sur American Psycho, sorti pour la première fois aux Etats-Unis en 1991.


Peut-être, sûrement même que certains d'entre vous l'ont lu et/ou vu (bien que je ne vois pas comment un réalisateur quel qu'il soit ait pu transformer en images ce que je viens de lire sans provoquer des vomissements à répétition dans les salles de cinéma...). Je serai ravie d'avoir votre avis.


Perso, je pense que question psy c'est moi qui vais en avoir besoin après cette lecture comment dire... traumatisante.

Je ne suis pourtant pas ce que l'on peut appeler une "âme sensible" mais là... là quand même... certains passage m'ont retourné l'estomac ! J'ai même été obligée de fermer le livre quelques fois au fil de ma lecture.


Bref, que je vous raconte un peu l'histoire pour ceux qui ne connaissent pas : tout se passe dans une Amérique de la superficialité. Patrick Bateman, le narrateur et personnage principal est un new-yorkais travaillant à Wall Street très porté sur l'apparence. Obsédé par l'apparence et l'argent, tout est décrit en terme de marques, de prix et de tendances. Il ne mange que dans les restaurants les plus côtés, sort dans des boîtes à la pointe de la mode où il se défonce à coup de rails de coke et aucune des choses qu'il possède (jusqu'à la paire de chaussettes) n'es "bas de gamme". Il va se faire masse, parfait son bronzage, fait du sport à outrance et nourrit une certaine fascination pour sa chevelure.

Derrière cette apparence lisse et bien propre sur lui se cache un sociopathe cruel et sanguinaire. Il viole, torture, lacère, découpe, déchiquette et j'en passe... Dès que sa folie meurtrière s'empare de lui, plus rien ne l'arrête, c'est no limit !

Le roman alterne donc entre descriptions interminables des tenues des uns et des autres, des derniers équipements high tech, des derniers CD à la mode et de scènes de meurtres ultra violentes (avec tous les détails que l'ont peut imaginer, rien n'est épargné).

Le pire dans tout ca, c'est qu'il ne s'en cache pas vraiment. Sauf que, évoluant dans un monde de superficialité où personne ne prête attention à personne (hormis pour voir si sa paire de chaussures s'harmonise avec la couleur de la cravate), eh bien personne ne le prend au sérieux, personne ne l'écoute et qu'il peut continuer sa petite double vie tranquillement. Même lorsque ses murs ou vêtements se retrouvent innondés de sang et autres joyeusetés, rien ne se passe, tout est nettoyé, repeint, remis en ordre comme par magie.


Ce n'est pas le roman le plus controversé que j'ai lu mais c'est bel et bien le plus perturbant. Tout se fait progressivement. Plus on avance dans le récit, plus la violence est... violente et on n'est de moins en moins épargné par les détails de la folie meurtrière de Bateman.

Je ne pense qu'il y ait de roman comparable à celui-ci (ou alors je suis preneuse des titres parce que je n'en ai jamais eu entre les mains). Ecrit au tout début des années 90, il y a donc une bonne vingtaine d'années, il est terriblement actuel et quelque part presque intemporel.


Alors voilà, moi je suis traumatisée et je vais m'en aller lire un roman bien léger et gentillet pour me remettre de mes émotions...


4e de couverture :

Avec son sourire carnassier et ses costumes chics, Patrick Bateman est l'incarnation du golden boy new-yorkais. Mais, à la nuit tombante, il laisse libre cours à sa démence. En bon serial killer, Patrick viole, torture et tue. Dans un monde lisse de tout sentiment, jusqu'où l'horreur peut-elle aller ?

"Vingt ans après sa publication, American Psycho continue de congeler toute la littérature du siècle suivant. American Psycho n'a pas seulement prédit l'Apocalypse : ce texte EST l'Apocalypse de notre temps" Frédéric Beigbeder.

 

Ma note : 4.5/5

 


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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:00

Max.jpgMe voilà de retour !

Petite pause boulot aujourd'hui pour vous raconter mes dernières lectures (peu nombreuses mais ce n'est pas une raison pour ne pas en parler).

Commençons par "Max". Un bouquin que l'on m'a prêté, un sujet qui potentiellement va m'intéresser, un roman assez imposant : bref, ca part pas mal.

 


Je suis obligée quand même, ce que je ne fais jamais, de parler de la couverture... Elle met dans l'ambiance au premier coup d'oeil, simple et terrifiante. Le roman en lui-même sera à son image !


Nous voilà donc plongés dans un récit du personnage principal (Max) à la première personne, récit qui commence avant même sa naissance. Max a été conçu dans le cadre d'un projet nazi de pouponnières destinées à "fabriquer" des enfants aryens parfaits, grands, forts, blonds aux yeux d'acier et surtout éduqués dès leur naissance à devenir de véritables petits nazis, sans émotion, sans concession.

Je n'attendrai pas plus longtemps avant de signaler que ces programmes ont existé. D'ailleurs, de manière très intelligente et habile, Sarah Cohen-Scali a joint à son roman une note qui explique très précisément les éléments qui sont réels et ceux qui sont fictifs dans cette histoire. De cette manière, personne n'est pris en traître. En fin de compte, on aurait bien aimé que ce ne soit que fiction mais malheureusement ce roman se fonde sur des recherches sérieuses et approfondies de la question...

 


Revenons à Max. Cet enfant à naître nous explique comment il a été conçu et pourquoi puis il finit par naître, le jour anniversaire d'Hitler. Il devient le premier de ces enfants "parfaits", le modèle pour tant d'autres à venir.

Il grandit bien évidemment et se destine à devenir un impitoyable soldat. Tout se déroule comme prévu (ou presque), il intègre une école nazie, participe à l'enlèvement d'enfants, assiste à des scènes cruelles auxquelles il est préparé depuis ses premiers jours et qui ne l'émeuvent pas plus que ca. Sa vie est une mécanique bien huilée, jusqu'au jour où... il apperçoit Lukas, grand et blond comme lui. Il décide que Lukas deviendra son grand frère et s'agrippe à lui comme un arapède. 


Il est fier, il est admiratif, il rêve de devenir comme Lukas, de devenir Lukas ! Sauf que... sauf que Lukas est juif. Il a réussi à se faire passer pour non juif et ses caractéristiques physiques lui ont permis d'intégrer cette école nazie et ainsi de survivre (ce personne est inspiré d'un jeune homme ayant réellement existé). Max se retrouve pris entre l'amour qu'il porte à ce frère adoptif et la fidélité à son Furher qui l'obligerait à le dénoncer.

Cette relation entre les deux garçons va bouleverser tous les codes enseignés par les nazis et Max, pourtant endoctriné dès sa naissance, va petit à petit comprendre que la situation est bien plus complexe et tordue que ce que l'on a bien voulu lui faire croire.


Alors ce roman est spécial. Le fait qu'au départ le narrateur soit un foetus, puis un nouveau né doté de réflexions politiques puis ensuite un enfant grandissant sans libre pensée est assez perturbant. De plus, vu que c'est l'enfant qui parle, toutes les doctrines nazies sont exprimées comme des vérités universelles sans rien ni personne pour les démentir ou en relever les incohérences, la violence, et la perversité. C'est un moyen comme un autre d'exploiter la thématique de l'endoctrinement... un moyen qui rend la lecture un peu bizarre.

Bien sûr, le contenu est bien plus dérangeant que la forme et de mon point de vue, Sarah Cohen-Scali a très bien fait ressortir ce qu'il y avait de plus pervers dans ces programmes de "création" d'enfants "purs". J'avoue avoir été soulagée à l'arrivée de Lukas, lucide, conscient de ce qu'il se passe dans le monde qui l'entoure, l'esprit torturé par ce qu'il est obligé de faire et dire pour survivre. Dès ce moment, le récit devient bien plus intéressant puisque, outre le contre point que cela apporte, on voit apparaître des fissures dans les certitudes, fissures qui s'agrandissent au fil des pages pour devenir des questions, des doutes et finalement d'amers constats.


4e de couverture :

"19 avril 1936. Bientôt minuit. Je vais naître dans une minute exactement. Je vais voir le jour le 20 avril. Date anniversaire de notre Führer. Je serai ainsi béni des dieux germaniques et l'on verra en moi le premier né de la race suprême. La race aryenne. Celle qui désormais régnera en maître sur le monde.

Je suis l'enfant du futur. Conçu sans amour. Sans Dieu. Sans loi. Sans rien d'autre que la force et la rage. Je mordrai au lieu de téter. Je hurlerai au lieu de gazouiller. Je haïrai au lieu d'aimer. Heil Hitler !"

Max est le prototype parfait du programme Lebensborn initié par Himmler. Des femmes sélectionnées par les nazis mettent au monde de purs représentants de la race aryenne, jeunesse idéale destinée à régénérer l'Allemagne puis l'Europe occupée par le Reich.

Une fable historique fascinante et dérangeante qu'on ne peut pas lâcher. Une lecture choc, remarquablement documentée, dont on ne sort pas indemne.

 

Ma note : 3/5

 

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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 20:01

Un petit mot pour vous rassurer... non non non ce blog n'est pas à l'abandon !


Je suis un peu débordée depuis quelques mois entre les salons du livre, les colloques, les manuscrits à évaluer, les recherches, etc.

Là, je suis en pleine préparation d'un séjour de recherches d'un mois et demi à Gênes qui débute tout bientôt, dans un peu plus de 15 jours !

C'est que ca a l'air de rien mais c'est du boulot

Promis, dès que je rentre je vous raconterai toutes les belles choses que j'ai vues là-bas et peut-être même que je vous parlerai des belles découvertes que j'y aurais faites 


En attendant, si vous voulez en savoir plus sur ce que je fais de mes journées, vous pouvez faire un tour par ici : Facebook pour les curieux !


Bonne rentrée à vous tous et à très vite

 

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 08:00

premiere-inquisitrice.jpgLes amateurs auront reconnu l'auteur de "L'épée de Vérité" et auront compris dès le titre de quoi il s'agit.


"La première inquisitrice" est en quelque sorte le préquelle du préquelle de l'Epée de Vérité, la révélation du pouquoi du comment de la chose et de comment tout à débuté. Ce volume nous raconte l'histoire de Magda Searus, épouse du Premier Sorcier Barracus, avant la création de l'ordre des inquisitrices (forcément puisque c'est elle la première) et la forge de l'Epée de Vérité (forcément puisque les deux vont ensemble). Bref, on suit le parcours, ou plutôt l'enquête de Magda pour dévoiler la vérité sur les complots qui ourdissent au sein de la Forteresse et du Conseil.


Alors moi perso, l'Epée de Vérité j'ai pas trop aimé... En fait j'ai arrêté au milieu du tome 3 ou 4, je ne sais plus très bien, parce que ca commençait à me saouler un peu et je trouvais qu'il y avait trop de longueurs. Du coup, j'ai attaqué ce roman avec circonspection et c'est bien parce que l'amie qui me l'a prêté a une bonne idée de ce qui me plaît ou pas que je me suis laissée tenter. 


Au final je dois dire que... je l'ai dévoré !!! Du début à la fin, il n'y a pas un chapitre que j'aie trouvé ennuyeux, pas un personnage qui m'ait semblé inutile ni d'incohérences, etc. Croyez le ou pas, ca m'a même donné envie de retenter le coup avec les 11 tomes de l'Epée de Vérité (ouais je peux tous les avoir facilement sous la main, ma mère a adoré ^^) ! Il faut avouer que j'aime bien les histoires de complots bien machiavéliques et quand le pilier de l'histoire est une femme qui a l'air de servir à rien au début mais qui se révèle d'une force et d'un courage remarquable et qui sauve tout le monde à la fin.

Là, en plus, comme j'ai quelques notions de la grande saga romanesque écrite par Terry Goodkind, il y a quelques éléments que j'attendais avec impatience, et outre les questions du genre "bon et quand est-ce qu'elle arrive l'épée ?", "et sinon elle va finir par devenir inquisitrice oui ou non ?", je me suis rendue compte qu'il y a beaucoup de choses que je n'avais pas saisies auparavant, genre : "ah ouais ils peuvent faire ca eux ?", "han le Grimoire des Ombres Recensées..." (non ca je vous dirai pas :p ), et ainsi de suite.


Pour résumer, je conseille vivement aux amateurs du genre


4e de couverture :

Avant la première leçon, il y eut les premiers secrets...

Il y a bien longtemps, lorsque les ténèbres régnaient encore sur un monde où la trahison et la traîtrise imposaient leur loi, vint une femme seule, Magda Searus. Une femme qui avait perdu son compagnon et sa raison de vivre. Une femme bannie, dépouillée de ses privilèges, condamnée à affronter seule d'obscures forces à l'affût. Une héroïne au destin légendaire. La Première Inquisitrice.

 

Ma note : 4.5/5

 


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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 08:00

otage"Otage" est un roman très intéressant à plus d'un titre. Elie Wiesel nous raconte l'histoire de l'enlèvement d'un conteur juif américain, Shaltiel Feigenberg, par deux hommes incroyablement différents à tout point de vue, mus par un même idéal révolutionnaire.


Durant la durée de sa captivité, Shaltiel se remémorre son histoire personnelle, son histoire familiale... ce qui revient en quelque sorte à retracer les moments les plus noirs de l'Histoire des années 40 à 70. Il se souvient des années de guerre, la peur de l'enfant qu'il était face à des évènements qui dépassaient l'entendement, l'inquiétude, la découverte des atrocités subies par ses proches, juifs comme lui, pendant qu'il ne devait sa survie dans la cave d'un officier nazi qu'à son talent pour les échecs. Vient ensuite l'histoire de son frère, militant communiste parti s'exiler en URSS, leur exil aux Etats-Unis, sa rencontre avec sa femme, sa quête d'identité, etc.


Face à ces souvenirs : l'abrupte réalité de la captivité, des tortures physiques et psychologiques infligées par ses bourreaux. Peu à peu il tissera un "lien" si l'on peut dire avec l'un de ses kidnappeurs, italien, et la confrontation de leurs idéaux sociétaux, religieux et philosophiques donneront lieu à des échanges passionnés, durs, à des incomprehénsions mais également à la découverte d'une humanité commune.

Alors bien sûr, la religion est très présente dans ce récit, qu'il s'agisse de la religion juive, de l'islam ou de la chrétienté. Tous les personnages sont de fervents croyants et toute leur histoire et les évènements auxquels ils sont confrontés sont perçus à travers le prisme de leur foi.


C'est un roman qui est loin d'être léger, original dans la présentation des faits et le déroulement de l'histoire et surtout par cette vision largement influencée par la dévotion qui donne un éclairage totalement différent au récit.

 

"La vie d'un homme, en vérité, est faite non pas d'années mais de moments. Et tous sont féconds. Et uniques. C'est ce que m'a enseigné un vieil homme qui mendiait des mots et des histoires, et je ne me lasse pas de répéter sa leçon." (p. 183)


4e de couverture :

New York, 1975 : Shaltiel Feigenberg, juif américain, est enlecvé en plein jour à Brooklyn. L'évènement fait la une des médias internationaux : c'est la première fois qu'une prise d'otage de ce type se produit sur le sol américain.

Reclus dans une cave, les yeux bandés, livré à lui-même, le prisonnier se souvient : la déportation, en 1942, des habitants du ghetto de Davarowsk, sa ville natale en Transylvanie ; sa propre survie, enfant, dans la cave d'un comte allemand, officier de renseignement nazi ; la libération de la ville par les soldats de l'Armée rouge ; le récit du père et de l'oncle de Shaltiel, rescapés d'Auschwitz ; la fuite clandestine en URSS, dès 1941, du frère aîné, membre d'une cellule du Parti communiste juif ; l'émigration aux Etats-Unis...

 

Ma note : 4/5

 


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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 12:00

461188_LCL_C14_1.jpg-couverture-finale-le-bruit-du-silence-.jpgAujourd'hui, nouveau coup de pouce, cette fois-ci pour une auteure rencontrée lors d'un salon du livre, Hannah, et son roman autobiographique "Le bruit du silence".


Ce petit roman de 76 pages (sorti le 8 février dernier) parle de séparation, du ressenti et des émotions d'une enfant face à l'absence du père.


J'ai été séduite par la personnalité de l'auteur, lumineuse, sensible, emplie d'une humanité trop rare... et je vous souhaite de l'être tout autant par son ouvrage alors n'hésitez pas à plonger dans ce témoignage touchant, celui de son histoire.


Quelques mots sur l'auteur :

Née en 1940 à Paris, Hannah est la dernière d'une famille de trois enfants, fille d'une pianiste et d'un météorologue absent dès sa naissance.

Avec la publication de son premier roman, elle décide de donner la parole aux mots qui ont toujours été sa passion.

 

"Rencontre avec Hannah, auteur du "Bruit du silence""


4e de couverture :

"Il lui a dit qu'il était son père mais elle le savait. Elle l'a tout de suite reconnu lorsque le médecin lui a dit : "tu as de la visite jeune fille".

Il est alors entré, s'est assis sur le bord du lit, a déposé devant elle un petit cadeau auquel elle n'a pas touché, trop occupée qu'elle était à la dévorer des yeux, à se laisser porter par sa voix grave et douce."

Roman autobiographique, Le bruit du silence se révèle un témoignage des désordres qu'engendrent la séparation avec le père et insiste sur l'image négative véhiculée par la mère et par la famille.

 

article-midi-libre-anne-marie.jpg

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 17:02

Bonjour amis lecteurs et lectrices :)


Aujourd'hui, un article intéressé !

Pour compléter le financement d'un séjour de recherches à Gênes que je dois faire au mois de septembre prochain, j'ai lancé un projet de financement participatif (ou crowdfunding) sur le site Babeldoor.

Si vous vous sentez l'âme d'un mécène occasionnel, les dons sont possible à partir de 5 € et la collecte est ouverte jusqu'au 8 août ou si vous avez envie de me filer un petit coup de main en partageant l'info, ce serait vraiment super !


Je compte sur vous :)

 

http://www.babeldoor.com/a-la-recherche-de-sculptures-du-xvii-inconnues-genes

(ou directement à partir de l'encart colonne de droite --> )


 

Genova 689

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 08:00

eternelsAprès les Fleurs du Mal, aussi bien soit ce recueil de poésie, vous comprendrez que j'aie eu besoin d'un peu de légèreté ! Du coup, je suis allée farfouiller dans ma PAL vieille comme le monde à la recherche d'un livre sans prise de tête et voilà que je tombe sur Eternels. Je ne sais même pas ce qui m'a pris d'acheter ca... peut-être avoir fait l'article sur les sagas pour ados qui cartonnaient ily a 2 ans ai-je eu envie de voir ce que c'était (ca vous dit à quel point ma PAL est vieille au passage).


Bon alors en gros, le topo est toujours le même :

- une fille / un garçon.

- Un des deux a un "pouvoir", au choix lire dans les pensées, voir l'avenir, se déplacer dans le temps, etc, etc

- Le gars est forcément "trop super hyper méga beau gosse" (bin ouais sinon ils tomberaient pas amoureux quoi)

- La fille évidemment n'a pas trop d'amis et ceux qu'elle a sont un peu paumés comme elle

- --> Doooooonc elle a trop de la chance que le "trop super hyper méga beau gosse" s'intéresse à elle qui est une marginale.


Après, il faut rajouter le petit plus exotico-mystico-ésotérique : on va dire qu'un des deux est (au choix) un vampire, un loup garou, un sorcier, un immortel, la réincarnation de qqun de super important, un fantôme, un nigaud,... bref un truc qui va rendre l'histoire d'amour impossible ou trèèèèèèès trèèèèèès compliquée.


Bien entendu, rajoutons maintenant un ou une méchant(e) qui veut absolument empêcher cet amour pur et chaste (ah bin oui parce que quand on aime vraiment c'est pour toujours toujours et du coup on n'est pas pressé de se tripoter, et en plus quand un des deux est un fantôme, un vampire, etc (cf. liste ci-dessus) c'est toujours un peu compliqué) parce qu'il ou elle (le/la méchant(e)) est super jaloux.

Ah et bien sûr, ca finit bien à la fin (sinon c'est pas drôle).


Maintenant qu'on a le mode d'emploi, venons-en à Eternels. 

On a donc une fille et un garçon, elle lit dans les pensées et voit les auras des gens et a des amis paumés. Un nouvel élève arrive dans le lycée, il est bien sûr magnifique et mystérieux et évidemment il va s'intéresser à mademoiselle Irma. Il se passe plein de trucs, blablabla, y a une méchante rouquine qui emmerde tout le monde (la méchante de Twilight était pas rousse aussi ?) et qui veut pas qu'ils soient ensemble et après maintes soirées à se poser des questions, notre héroïne va découvrir que son mec est un immortel (mais pas un vampire hein attention faut pas confondre). Alors évidemment, elle veut aussi être immortelle. Ca tombe bien, elle l'est potentiellement puisqu'ils étaient amoureux déjà dans toutes ses vies antérieures (à elle parce que lui est immortel, suivez un peu) et voilà c'est fini. Il doit sûrement y avoir encore 12 tomes après celui-là mais pour ce coup là je passe mon tour.


En gros, c'est génial si on a moins de 15 ans !


4e de couverture :

Avant l'accident, Ever Boom était une adolescente populaire et joyeuse. Quand elle perd toute sa famille dans cet épisode tragique, elle reçoit soudain un terrible don : celui de lire dans les pensées des gens et de connaître leur vie simplement en les touchant. Elle se renferme alors sur elle-même et évite le contact avec les élèves du lycée qui la regardent comme une chose bizarre...

Jusqu'au jour où elle rencontre Damen Auguste.

Damen est mystérieux et d'une beauté inquiétante. Toutes les filles du lycée se le disputent mais c'est à Ever qu'il s'intéresse. Or c'est le seul être dont elle ne peut découvrir les pensées. Et personne ne sait réellement qui il est ni d'où il vient. Damen n'est pas un simple mortel, Ever en est certaine. Elle sait aussi qu'elle est profondément et irrémédiablement attirée par lui.

 

Ma note : 1/5

 

 

 

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 08:00

414f8wnu9iL._BO2-204-203-200_PIsitb-sticker-arrow-click-Top.jpgIl y a quelque temps, je suis partie au Maroc pour un colloque et ma valise étant déjà trop lourde au départ, j'ai viré le bouquin que j'avais prévu d'emmener pour attrapper le premier livre de poche qui m'est passé sous la main. Me voilà donc embarquée pour une semaine avec Baudelaire et ses Fleurs du Mal que, à ma grande honte, je n'avais encore jamais lues.


Je n'ai pas du tout la prétention d'être capable de faire une critique de Baudelaire, d'autres l'ont fait bien plus brillament que je ne serai jamais capable de le faire... je vais donc m'abstenir.


Du coup, vous allez me dire : pourquoi cet article alors ?

Hé bien pour vous dire (ainsi qu'à tous ceux qui m'ont dit "Ohlala Les Fleurs du Mal c'est déprimant !" ou "Ah bin toi en voyage tu emmènes vraiment des bouquins pas possible, tu vas avoir envie de te tirer une balle", etc, etc) que j'ai aimé ! C'était pourtant mal barré vu que je n'aime pas lire de la poésie, mais vraiment pas !


J'avais bien sûr lu Les Phares parce que ca parle de Puget, entendu tous ces artistes semi-dépressifs citer les Fleurs du Mal comme leur référence absolue, mais je n'avais jamais osé y plonger. J'avoue que si j'avais eu un autre bouquin sous la main, je n'aurais sûrement pas dépassé l'intro de John E. Jackson, fort intéressante au demeurant mais très axée analyse littéraire (trop pour moi) et j'aurais eu tort.


Au final :

1. Je n'ai pas trouvé ca si sombre que ca 

2. Il y a quelques poèmes que j'ai franchement aimés et même lus plusieurs fois (comme Le Poison, Epigraphie pour un livre condamné, Les promesses d'un visage ou La voix)

3. Lire Baudelaire n'est pas incompatible avec une activité follement intellectuelle telle que lézarder au bord d'une piscine turquoise ^^

 

Pour conclure, les deux derniers vers de La Voix :

"Mais la voix me console et dit : "Garde tes songes ;

Les sages n'en ont pas de si beaux que les fous !"

(Et toc !)

 

4e de couverture :

Avec les Fleurs du Mal commence la poésie moderne : le lyrisme subjectif s'efface devant cette "impersonnalité volontaire" que Baudelaire a lui-même postulée ; la nature et ses retours cycliques cèdent la place au décor urbain et à ses changements marqués par l'Histoire, et il arrive que le poète accède au beau par l'expérience de la laideur. Quant au mal affiché dès le titre du recueil, s'il nous apporte la preuve que l'art ici se dénoue la morale, il n'en préserve pas moins la profonde spiritualité des poèmes.

D'où la stupeur de Baudelaire put ressentir quand le tribunal de la Seine condamna la première édition de 1857 et l'obligea à retrancher six pièces du volume. En 1861, la seconde édition fut augmentée de trente cinq pièces, puis Baudelaire continua d'écrire pour son livre d'autres poèmes encore. Mais après la censure, c'est la mort qui vint l'empêcher de donner aux Fleurs du Mal la forme définitive qu'il souhaitait - et que nous ne connaîtrons jamais.

 

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Mes publications...

 

- ""Diventare francese", la naturalisation des génois en Provence (1620-1730)", La Haute vallée de l'Arc, bulletin de la SERHVA, n°124, octobre 2013

 

- "Sculpteurs-marbriers provençaux : les Veyrier et la carrière de Trets", dans Marbres de Rois, actes du colloque international tenu (Versailles 2003), Presses universitaires de Provence, 2013, pp. 81-90

 

- Atlantes & Cariatides, Editions Edilivre - collection Universitaire, 2012

241073 LCU C14 3 - Copie

 

- "Sculpteurs et marbriers : les Veyrier et la carrière de Trets", Provence Historique, tome LX - fasc. 239, janvier mars 2010, pp. 67-79


- "Des berges de la Garonne à la construction du magasin des Marbres du Roi à Bordeaux", Bulletin monumental (chronique), n°169-1, 2011, p. 81


- "L'empreinte des archevêques sur Puyricard" (en collaboration avec Sophie Bergaglio) dans Sebastien AUBLANC & Sophie BERGAGLIO, Puyricard, images et histoires, Ed. des lilas, 2012, pp. 56-65