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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 15:37

le-secret-de-la-cathedrale.jpgAprès American Psycho, je vous avais dit que j'avais besoin de légèreté. Finalement, j'ai opté pour un roman jeunesse. Il y a quelques années il était au programme de 5e dans certains collèges (pour vous situer l'âge du lectorat auquel il est destiné). Il s'agit donc d'un roman historique policier destiné à un public âgé d'une petite douzaine d'années.


L'histoire est celle de Colin, 12 ans, apprenti tailleur de pierre. Après la mort de son père, maître tailleur, il décide de partir de Chartres pour aller à Amiens travailler sur le chantier de construction de la cathédrale et par la même occasion enquêter sur la mort mystérieuse de son paternel.

Le voilà donc parti sur les routes de la France moyen-âgeuse en quête de vérité (et d'un métier). Arrivé à Amiens, il se fait engager sur le chantier et découvre que de nombreux "accidents" étranges déciment ses camarades. Evidemment, il n'a pas froid aux yeux et fourre son nez partout, ce qui lui vaut de nombreuses péripéties.


Ce petit roman n'est pas mal du tout. Il est à la fois intéressant par son approche historique et humaine. Les enfants peuvent y apprendre (en gros) comment on édifiait une cathédrale, les différents corps de métier qui y étaient employés et le fonctionnement d'un chantier au XIIIe siècle. En outre, l'intrigue est plutôt bien menée. 


Bien sûr, pour un lecteur adulte aguerri aux roman policier les indices sont parfois gros comme une maison. Pour un jeune collégien en revanche, cela n'est pas aussi évident. L'auteure explique bien les tenants et les aboutissants de chaque évènement et de chaque interaction entre les personnages tout en maintenant le suspense.

Ok, mes 12 ans sont loin mais j'ai trouvé ca vraiment pas mal. Je conseille donc aux jeunes lecteurs qui aiment l'histoire ou aux plus grands qui souhaiteraient faire un cadeau :)


4e de couverture :

Sur le chantier de construction de la cathédrale d'Amiens, les morts succèdent aux accidents dans d'étranges circonstances. L'édifice est-il maudit ? L'équipe des bâtisseurs cache-t-elle un meurtier ? C'est ce que Colin, jeune tailleur de pierres, veut découvrir après la mort de son père, le maître tailleur.

 

Ma note : 3/5


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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 08:00

american-psycho-livre-copie-1.jpgJe n'ai pas honte de le dire, non je n'avais jamais lu American Psycho et je n'ai pas non plus vu le film !

De temps en temps, je choisis de lire un de ces romans qui ont marqué l'histoire de la littérature, qu'il s'agisse des dits "classiques" ou non. J'ai cette fois porté mon choix sur American Psycho, sorti pour la première fois aux Etats-Unis en 1991.


Peut-être, sûrement même que certains d'entre vous l'ont lu et/ou vu (bien que je ne vois pas comment un réalisateur quel qu'il soit ait pu transformer en images ce que je viens de lire sans provoquer des vomissements à répétition dans les salles de cinéma...). Je serai ravie d'avoir votre avis.


Perso, je pense que question psy c'est moi qui vais en avoir besoin après cette lecture comment dire... traumatisante.

Je ne suis pourtant pas ce que l'on peut appeler une "âme sensible" mais là... là quand même... certains passage m'ont retourné l'estomac ! J'ai même été obligée de fermer le livre quelques fois au fil de ma lecture.


Bref, que je vous raconte un peu l'histoire pour ceux qui ne connaissent pas : tout se passe dans une Amérique de la superficialité. Patrick Bateman, le narrateur et personnage principal est un new-yorkais travaillant à Wall Street très porté sur l'apparence. Obsédé par l'apparence et l'argent, tout est décrit en terme de marques, de prix et de tendances. Il ne mange que dans les restaurants les plus côtés, sort dans des boîtes à la pointe de la mode où il se défonce à coup de rails de coke et aucune des choses qu'il possède (jusqu'à la paire de chaussettes) n'es "bas de gamme". Il va se faire masse, parfait son bronzage, fait du sport à outrance et nourrit une certaine fascination pour sa chevelure.

Derrière cette apparence lisse et bien propre sur lui se cache un sociopathe cruel et sanguinaire. Il viole, torture, lacère, découpe, déchiquette et j'en passe... Dès que sa folie meurtrière s'empare de lui, plus rien ne l'arrête, c'est no limit !

Le roman alterne donc entre descriptions interminables des tenues des uns et des autres, des derniers équipements high tech, des derniers CD à la mode et de scènes de meurtres ultra violentes (avec tous les détails que l'ont peut imaginer, rien n'est épargné).

Le pire dans tout ca, c'est qu'il ne s'en cache pas vraiment. Sauf que, évoluant dans un monde de superficialité où personne ne prête attention à personne (hormis pour voir si sa paire de chaussures s'harmonise avec la couleur de la cravate), eh bien personne ne le prend au sérieux, personne ne l'écoute et qu'il peut continuer sa petite double vie tranquillement. Même lorsque ses murs ou vêtements se retrouvent innondés de sang et autres joyeusetés, rien ne se passe, tout est nettoyé, repeint, remis en ordre comme par magie.


Ce n'est pas le roman le plus controversé que j'ai lu mais c'est bel et bien le plus perturbant. Tout se fait progressivement. Plus on avance dans le récit, plus la violence est... violente et on n'est de moins en moins épargné par les détails de la folie meurtrière de Bateman.

Je ne pense qu'il y ait de roman comparable à celui-ci (ou alors je suis preneuse des titres parce que je n'en ai jamais eu entre les mains). Ecrit au tout début des années 90, il y a donc une bonne vingtaine d'années, il est terriblement actuel et quelque part presque intemporel.


Alors voilà, moi je suis traumatisée et je vais m'en aller lire un roman bien léger et gentillet pour me remettre de mes émotions...


4e de couverture :

Avec son sourire carnassier et ses costumes chics, Patrick Bateman est l'incarnation du golden boy new-yorkais. Mais, à la nuit tombante, il laisse libre cours à sa démence. En bon serial killer, Patrick viole, torture et tue. Dans un monde lisse de tout sentiment, jusqu'où l'horreur peut-elle aller ?

"Vingt ans après sa publication, American Psycho continue de congeler toute la littérature du siècle suivant. American Psycho n'a pas seulement prédit l'Apocalypse : ce texte EST l'Apocalypse de notre temps" Frédéric Beigbeder.

 

Ma note : 4.5/5

 


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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:00

Max.jpgMe voilà de retour !

Petite pause boulot aujourd'hui pour vous raconter mes dernières lectures (peu nombreuses mais ce n'est pas une raison pour ne pas en parler).

Commençons par "Max". Un bouquin que l'on m'a prêté, un sujet qui potentiellement va m'intéresser, un roman assez imposant : bref, ca part pas mal.

 


Je suis obligée quand même, ce que je ne fais jamais, de parler de la couverture... Elle met dans l'ambiance au premier coup d'oeil, simple et terrifiante. Le roman en lui-même sera à son image !


Nous voilà donc plongés dans un récit du personnage principal (Max) à la première personne, récit qui commence avant même sa naissance. Max a été conçu dans le cadre d'un projet nazi de pouponnières destinées à "fabriquer" des enfants aryens parfaits, grands, forts, blonds aux yeux d'acier et surtout éduqués dès leur naissance à devenir de véritables petits nazis, sans émotion, sans concession.

Je n'attendrai pas plus longtemps avant de signaler que ces programmes ont existé. D'ailleurs, de manière très intelligente et habile, Sarah Cohen-Scali a joint à son roman une note qui explique très précisément les éléments qui sont réels et ceux qui sont fictifs dans cette histoire. De cette manière, personne n'est pris en traître. En fin de compte, on aurait bien aimé que ce ne soit que fiction mais malheureusement ce roman se fonde sur des recherches sérieuses et approfondies de la question...

 


Revenons à Max. Cet enfant à naître nous explique comment il a été conçu et pourquoi puis il finit par naître, le jour anniversaire d'Hitler. Il devient le premier de ces enfants "parfaits", le modèle pour tant d'autres à venir.

Il grandit bien évidemment et se destine à devenir un impitoyable soldat. Tout se déroule comme prévu (ou presque), il intègre une école nazie, participe à l'enlèvement d'enfants, assiste à des scènes cruelles auxquelles il est préparé depuis ses premiers jours et qui ne l'émeuvent pas plus que ca. Sa vie est une mécanique bien huilée, jusqu'au jour où... il apperçoit Lukas, grand et blond comme lui. Il décide que Lukas deviendra son grand frère et s'agrippe à lui comme un arapède. 


Il est fier, il est admiratif, il rêve de devenir comme Lukas, de devenir Lukas ! Sauf que... sauf que Lukas est juif. Il a réussi à se faire passer pour non juif et ses caractéristiques physiques lui ont permis d'intégrer cette école nazie et ainsi de survivre (ce personne est inspiré d'un jeune homme ayant réellement existé). Max se retrouve pris entre l'amour qu'il porte à ce frère adoptif et la fidélité à son Furher qui l'obligerait à le dénoncer.

Cette relation entre les deux garçons va bouleverser tous les codes enseignés par les nazis et Max, pourtant endoctriné dès sa naissance, va petit à petit comprendre que la situation est bien plus complexe et tordue que ce que l'on a bien voulu lui faire croire.


Alors ce roman est spécial. Le fait qu'au départ le narrateur soit un foetus, puis un nouveau né doté de réflexions politiques puis ensuite un enfant grandissant sans libre pensée est assez perturbant. De plus, vu que c'est l'enfant qui parle, toutes les doctrines nazies sont exprimées comme des vérités universelles sans rien ni personne pour les démentir ou en relever les incohérences, la violence, et la perversité. C'est un moyen comme un autre d'exploiter la thématique de l'endoctrinement... un moyen qui rend la lecture un peu bizarre.

Bien sûr, le contenu est bien plus dérangeant que la forme et de mon point de vue, Sarah Cohen-Scali a très bien fait ressortir ce qu'il y avait de plus pervers dans ces programmes de "création" d'enfants "purs". J'avoue avoir été soulagée à l'arrivée de Lukas, lucide, conscient de ce qu'il se passe dans le monde qui l'entoure, l'esprit torturé par ce qu'il est obligé de faire et dire pour survivre. Dès ce moment, le récit devient bien plus intéressant puisque, outre le contre point que cela apporte, on voit apparaître des fissures dans les certitudes, fissures qui s'agrandissent au fil des pages pour devenir des questions, des doutes et finalement d'amers constats.


4e de couverture :

"19 avril 1936. Bientôt minuit. Je vais naître dans une minute exactement. Je vais voir le jour le 20 avril. Date anniversaire de notre Führer. Je serai ainsi béni des dieux germaniques et l'on verra en moi le premier né de la race suprême. La race aryenne. Celle qui désormais régnera en maître sur le monde.

Je suis l'enfant du futur. Conçu sans amour. Sans Dieu. Sans loi. Sans rien d'autre que la force et la rage. Je mordrai au lieu de téter. Je hurlerai au lieu de gazouiller. Je haïrai au lieu d'aimer. Heil Hitler !"

Max est le prototype parfait du programme Lebensborn initié par Himmler. Des femmes sélectionnées par les nazis mettent au monde de purs représentants de la race aryenne, jeunesse idéale destinée à régénérer l'Allemagne puis l'Europe occupée par le Reich.

Une fable historique fascinante et dérangeante qu'on ne peut pas lâcher. Une lecture choc, remarquablement documentée, dont on ne sort pas indemne.

 

Ma note : 3/5

 

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 08:00

premiere-inquisitrice.jpgLes amateurs auront reconnu l'auteur de "L'épée de Vérité" et auront compris dès le titre de quoi il s'agit.


"La première inquisitrice" est en quelque sorte le préquelle du préquelle de l'Epée de Vérité, la révélation du pouquoi du comment de la chose et de comment tout à débuté. Ce volume nous raconte l'histoire de Magda Searus, épouse du Premier Sorcier Barracus, avant la création de l'ordre des inquisitrices (forcément puisque c'est elle la première) et la forge de l'Epée de Vérité (forcément puisque les deux vont ensemble). Bref, on suit le parcours, ou plutôt l'enquête de Magda pour dévoiler la vérité sur les complots qui ourdissent au sein de la Forteresse et du Conseil.


Alors moi perso, l'Epée de Vérité j'ai pas trop aimé... En fait j'ai arrêté au milieu du tome 3 ou 4, je ne sais plus très bien, parce que ca commençait à me saouler un peu et je trouvais qu'il y avait trop de longueurs. Du coup, j'ai attaqué ce roman avec circonspection et c'est bien parce que l'amie qui me l'a prêté a une bonne idée de ce qui me plaît ou pas que je me suis laissée tenter. 


Au final je dois dire que... je l'ai dévoré !!! Du début à la fin, il n'y a pas un chapitre que j'aie trouvé ennuyeux, pas un personnage qui m'ait semblé inutile ni d'incohérences, etc. Croyez le ou pas, ca m'a même donné envie de retenter le coup avec les 11 tomes de l'Epée de Vérité (ouais je peux tous les avoir facilement sous la main, ma mère a adoré ^^) ! Il faut avouer que j'aime bien les histoires de complots bien machiavéliques et quand le pilier de l'histoire est une femme qui a l'air de servir à rien au début mais qui se révèle d'une force et d'un courage remarquable et qui sauve tout le monde à la fin.

Là, en plus, comme j'ai quelques notions de la grande saga romanesque écrite par Terry Goodkind, il y a quelques éléments que j'attendais avec impatience, et outre les questions du genre "bon et quand est-ce qu'elle arrive l'épée ?", "et sinon elle va finir par devenir inquisitrice oui ou non ?", je me suis rendue compte qu'il y a beaucoup de choses que je n'avais pas saisies auparavant, genre : "ah ouais ils peuvent faire ca eux ?", "han le Grimoire des Ombres Recensées..." (non ca je vous dirai pas :p ), et ainsi de suite.


Pour résumer, je conseille vivement aux amateurs du genre


4e de couverture :

Avant la première leçon, il y eut les premiers secrets...

Il y a bien longtemps, lorsque les ténèbres régnaient encore sur un monde où la trahison et la traîtrise imposaient leur loi, vint une femme seule, Magda Searus. Une femme qui avait perdu son compagnon et sa raison de vivre. Une femme bannie, dépouillée de ses privilèges, condamnée à affronter seule d'obscures forces à l'affût. Une héroïne au destin légendaire. La Première Inquisitrice.

 

Ma note : 4.5/5

 


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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 08:00

otage"Otage" est un roman très intéressant à plus d'un titre. Elie Wiesel nous raconte l'histoire de l'enlèvement d'un conteur juif américain, Shaltiel Feigenberg, par deux hommes incroyablement différents à tout point de vue, mus par un même idéal révolutionnaire.


Durant la durée de sa captivité, Shaltiel se remémorre son histoire personnelle, son histoire familiale... ce qui revient en quelque sorte à retracer les moments les plus noirs de l'Histoire des années 40 à 70. Il se souvient des années de guerre, la peur de l'enfant qu'il était face à des évènements qui dépassaient l'entendement, l'inquiétude, la découverte des atrocités subies par ses proches, juifs comme lui, pendant qu'il ne devait sa survie dans la cave d'un officier nazi qu'à son talent pour les échecs. Vient ensuite l'histoire de son frère, militant communiste parti s'exiler en URSS, leur exil aux Etats-Unis, sa rencontre avec sa femme, sa quête d'identité, etc.


Face à ces souvenirs : l'abrupte réalité de la captivité, des tortures physiques et psychologiques infligées par ses bourreaux. Peu à peu il tissera un "lien" si l'on peut dire avec l'un de ses kidnappeurs, italien, et la confrontation de leurs idéaux sociétaux, religieux et philosophiques donneront lieu à des échanges passionnés, durs, à des incomprehénsions mais également à la découverte d'une humanité commune.

Alors bien sûr, la religion est très présente dans ce récit, qu'il s'agisse de la religion juive, de l'islam ou de la chrétienté. Tous les personnages sont de fervents croyants et toute leur histoire et les évènements auxquels ils sont confrontés sont perçus à travers le prisme de leur foi.


C'est un roman qui est loin d'être léger, original dans la présentation des faits et le déroulement de l'histoire et surtout par cette vision largement influencée par la dévotion qui donne un éclairage totalement différent au récit.

 

"La vie d'un homme, en vérité, est faite non pas d'années mais de moments. Et tous sont féconds. Et uniques. C'est ce que m'a enseigné un vieil homme qui mendiait des mots et des histoires, et je ne me lasse pas de répéter sa leçon." (p. 183)


4e de couverture :

New York, 1975 : Shaltiel Feigenberg, juif américain, est enlecvé en plein jour à Brooklyn. L'évènement fait la une des médias internationaux : c'est la première fois qu'une prise d'otage de ce type se produit sur le sol américain.

Reclus dans une cave, les yeux bandés, livré à lui-même, le prisonnier se souvient : la déportation, en 1942, des habitants du ghetto de Davarowsk, sa ville natale en Transylvanie ; sa propre survie, enfant, dans la cave d'un comte allemand, officier de renseignement nazi ; la libération de la ville par les soldats de l'Armée rouge ; le récit du père et de l'oncle de Shaltiel, rescapés d'Auschwitz ; la fuite clandestine en URSS, dès 1941, du frère aîné, membre d'une cellule du Parti communiste juif ; l'émigration aux Etats-Unis...

 

Ma note : 4/5

 


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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 08:00

eternelsAprès les Fleurs du Mal, aussi bien soit ce recueil de poésie, vous comprendrez que j'aie eu besoin d'un peu de légèreté ! Du coup, je suis allée farfouiller dans ma PAL vieille comme le monde à la recherche d'un livre sans prise de tête et voilà que je tombe sur Eternels. Je ne sais même pas ce qui m'a pris d'acheter ca... peut-être avoir fait l'article sur les sagas pour ados qui cartonnaient ily a 2 ans ai-je eu envie de voir ce que c'était (ca vous dit à quel point ma PAL est vieille au passage).


Bon alors en gros, le topo est toujours le même :

- une fille / un garçon.

- Un des deux a un "pouvoir", au choix lire dans les pensées, voir l'avenir, se déplacer dans le temps, etc, etc

- Le gars est forcément "trop super hyper méga beau gosse" (bin ouais sinon ils tomberaient pas amoureux quoi)

- La fille évidemment n'a pas trop d'amis et ceux qu'elle a sont un peu paumés comme elle

- --> Doooooonc elle a trop de la chance que le "trop super hyper méga beau gosse" s'intéresse à elle qui est une marginale.


Après, il faut rajouter le petit plus exotico-mystico-ésotérique : on va dire qu'un des deux est (au choix) un vampire, un loup garou, un sorcier, un immortel, la réincarnation de qqun de super important, un fantôme, un nigaud,... bref un truc qui va rendre l'histoire d'amour impossible ou trèèèèèèès trèèèèèès compliquée.


Bien entendu, rajoutons maintenant un ou une méchant(e) qui veut absolument empêcher cet amour pur et chaste (ah bin oui parce que quand on aime vraiment c'est pour toujours toujours et du coup on n'est pas pressé de se tripoter, et en plus quand un des deux est un fantôme, un vampire, etc (cf. liste ci-dessus) c'est toujours un peu compliqué) parce qu'il ou elle (le/la méchant(e)) est super jaloux.

Ah et bien sûr, ca finit bien à la fin (sinon c'est pas drôle).


Maintenant qu'on a le mode d'emploi, venons-en à Eternels. 

On a donc une fille et un garçon, elle lit dans les pensées et voit les auras des gens et a des amis paumés. Un nouvel élève arrive dans le lycée, il est bien sûr magnifique et mystérieux et évidemment il va s'intéresser à mademoiselle Irma. Il se passe plein de trucs, blablabla, y a une méchante rouquine qui emmerde tout le monde (la méchante de Twilight était pas rousse aussi ?) et qui veut pas qu'ils soient ensemble et après maintes soirées à se poser des questions, notre héroïne va découvrir que son mec est un immortel (mais pas un vampire hein attention faut pas confondre). Alors évidemment, elle veut aussi être immortelle. Ca tombe bien, elle l'est potentiellement puisqu'ils étaient amoureux déjà dans toutes ses vies antérieures (à elle parce que lui est immortel, suivez un peu) et voilà c'est fini. Il doit sûrement y avoir encore 12 tomes après celui-là mais pour ce coup là je passe mon tour.


En gros, c'est génial si on a moins de 15 ans !


4e de couverture :

Avant l'accident, Ever Boom était une adolescente populaire et joyeuse. Quand elle perd toute sa famille dans cet épisode tragique, elle reçoit soudain un terrible don : celui de lire dans les pensées des gens et de connaître leur vie simplement en les touchant. Elle se renferme alors sur elle-même et évite le contact avec les élèves du lycée qui la regardent comme une chose bizarre...

Jusqu'au jour où elle rencontre Damen Auguste.

Damen est mystérieux et d'une beauté inquiétante. Toutes les filles du lycée se le disputent mais c'est à Ever qu'il s'intéresse. Or c'est le seul être dont elle ne peut découvrir les pensées. Et personne ne sait réellement qui il est ni d'où il vient. Damen n'est pas un simple mortel, Ever en est certaine. Elle sait aussi qu'elle est profondément et irrémédiablement attirée par lui.

 

Ma note : 1/5

 

 

 

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 08:00

414f8wnu9iL._BO2-204-203-200_PIsitb-sticker-arrow-click-Top.jpgIl y a quelque temps, je suis partie au Maroc pour un colloque et ma valise étant déjà trop lourde au départ, j'ai viré le bouquin que j'avais prévu d'emmener pour attrapper le premier livre de poche qui m'est passé sous la main. Me voilà donc embarquée pour une semaine avec Baudelaire et ses Fleurs du Mal que, à ma grande honte, je n'avais encore jamais lues.


Je n'ai pas du tout la prétention d'être capable de faire une critique de Baudelaire, d'autres l'ont fait bien plus brillament que je ne serai jamais capable de le faire... je vais donc m'abstenir.


Du coup, vous allez me dire : pourquoi cet article alors ?

Hé bien pour vous dire (ainsi qu'à tous ceux qui m'ont dit "Ohlala Les Fleurs du Mal c'est déprimant !" ou "Ah bin toi en voyage tu emmènes vraiment des bouquins pas possible, tu vas avoir envie de te tirer une balle", etc, etc) que j'ai aimé ! C'était pourtant mal barré vu que je n'aime pas lire de la poésie, mais vraiment pas !


J'avais bien sûr lu Les Phares parce que ca parle de Puget, entendu tous ces artistes semi-dépressifs citer les Fleurs du Mal comme leur référence absolue, mais je n'avais jamais osé y plonger. J'avoue que si j'avais eu un autre bouquin sous la main, je n'aurais sûrement pas dépassé l'intro de John E. Jackson, fort intéressante au demeurant mais très axée analyse littéraire (trop pour moi) et j'aurais eu tort.


Au final :

1. Je n'ai pas trouvé ca si sombre que ca 

2. Il y a quelques poèmes que j'ai franchement aimés et même lus plusieurs fois (comme Le Poison, Epigraphie pour un livre condamné, Les promesses d'un visage ou La voix)

3. Lire Baudelaire n'est pas incompatible avec une activité follement intellectuelle telle que lézarder au bord d'une piscine turquoise ^^

 

Pour conclure, les deux derniers vers de La Voix :

"Mais la voix me console et dit : "Garde tes songes ;

Les sages n'en ont pas de si beaux que les fous !"

(Et toc !)

 

4e de couverture :

Avec les Fleurs du Mal commence la poésie moderne : le lyrisme subjectif s'efface devant cette "impersonnalité volontaire" que Baudelaire a lui-même postulée ; la nature et ses retours cycliques cèdent la place au décor urbain et à ses changements marqués par l'Histoire, et il arrive que le poète accède au beau par l'expérience de la laideur. Quant au mal affiché dès le titre du recueil, s'il nous apporte la preuve que l'art ici se dénoue la morale, il n'en préserve pas moins la profonde spiritualité des poèmes.

D'où la stupeur de Baudelaire put ressentir quand le tribunal de la Seine condamna la première édition de 1857 et l'obligea à retrancher six pièces du volume. En 1861, la seconde édition fut augmentée de trente cinq pièces, puis Baudelaire continua d'écrire pour son livre d'autres poèmes encore. Mais après la censure, c'est la mort qui vint l'empêcher de donner aux Fleurs du Mal la forme définitive qu'il souhaitait - et que nous ne connaîtrons jamais.

 

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 08:00

je jure au marquis de sade..."Je jure au marquis de Sade, mon amant, de n'être toujours qu'à lui..." : avec un titre pareil et une couverture rouge vif, ils pensaient sincèrement que je passerai devant sans m'arrêter ? C'était bien mal me connaître !

Ce petit recueil dont je vais vous parler aujourd'hui s'intègre dans la collection "La lettre et la plume" du Livre de poche, une collection très sympa qui compile des textes anciens (correspondances, etc) autour d'un thème.


Je vous laisse deviner le thème du n°32399...


C'est donc ici Maurice Lever, célèbre historien de la littérature du XVIIIe, qui nous présente une série de lettres inédites concernant le célèbre marquis. Plus précisément, il s'agit d'une série de lettres tournant autour de la liaison de Sade avec Anne Prospère de Launay, sa belle soeur.

Il y a donc dans ce petit livre : 4 lettres de de Launay à Sade, une de Sade à De Launay, une de Mme de Sade à sa soeur, 6 lettres de Sade à sa femme, 2 lettres d'un prisonnier de Miolans à Sade et quelques notes.


Alors moi, je suis loin d'être une spécialiste de la correspondance de Sade, j'ai lu quelques bricoles en passant mais je n'ai jamais cherché à en savoir plus. Après la lecture de cet ouvrage, qu'il sagisse de l'introduction fort intéressante (qui présente le contexte, les personnes dont il va être question, etc), des documents ou de l'analyse qui en est proposée, eh bien je dois avouer que je suis intriguée !

Ce que j'ai lu ici ne correspond pas du tout à l'idée que je me faisais de Sade à travers les quelques lectures que j'avais faites auparavant. Là, j'y ai vu un homme perturbé, intelligent, cultivé, un peu parano, fin observateur des turpitudes de l'âme humaine (jusque là rien de nouveau) mais également un côté sensible, tendre, voire même sérieusement fleur bleue que je n'avais pas ressenti jusque là. Certains passage font penser à un ado énamouré, c'est assez surprenant !


Bien sûr, comment ne pas être touché à la lecture de la première lettre du recueil, celle dont la première phrase a donné son titre à l'ouvrage ? La lettre d'une jeune fille de 17 ans, éperdue d'amour pour le mari de sa soeur, qui signe de son sang des mots tels que "Je lui fais le sacrifice de ma vie, de mon amour et de mes sentiments".

On découvre également l'importance de la belle mère du marquis dans le déroulement de sa vie et dans ses choix. Et franchement ? c'est pas joli joli...


Pour résumer, ouvrage court (trop ?) mais vraiment très intéressant pour ceux qui veulent en apprendre un peu plus sur le marquis de Sade. Moi en tout cas, je vais sûrement aller faire un tour à la bibliothèque pour en apprendre plus sur la correspondance privée de ce monsieur !


4e de couverture :

Cet ouvrage met en lumière l'un des aspects les plus scandaleux et les plus mystérieux de la vie du marquis de Sade : sa liaison avec sa jeune belle-soeur Anne Prospère de Launay, âgée de dix-sept ans et chanoinesse bénédictine.

Après de longues recherches, Maurice Lever a découvert, enfouies dans les archives familiales, les lettres échangées entre les deux amants. Liaison scandaleuse, orageuse, où se jouent les aspirations du marquis à la rédemption par l'amour. Espoir brisé par sa propre infidélité, que la jeune femme ne pourra pardonner et qui entraînera la rupture définitive. On trouvera également ici six lettres du marquis à sa femme.

 

Ma note : 4/5

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 08:00

1127366.jpgEh oui me revoilà ! Je sais je sais, ca fait un moment que je suis pas passée par ici mais ce n'est pas parce que je n'ai rien à raconter... juste que je n'ai pas trop de temps !

Bref, il était temps que je revienne faire le point sur mes dernières lectures.


Aujourd'hui : "L'ombre de l'autre femme" de Dorothy Koomson.

Pour être tout à fait honnête, à la lecture de la 4e de couv' je n'étais pas très emballée mais je me suis dit que ca ferait l'affaire et que ca ne pourrait pas être pire que certains bouquins que je me suis coltiné ces derniers mois. Et finalement, bonne surprise !

En gros c'est l'histoire de Libby qui rencontre Jack blablabla ils tombent amoureux blablabla ils se marient blablabla, jusque là rien d'extraordinaire. Jack est obsédé par son ex femme, décédée, Eve. Jusque là, toujours rien de folichon. 

Et puis un jour, Libby trouve cachés quelque part dans un coin sombre de la maison les journaux intimes d'Eve. Là ca devient intéressant ! Je ne vais pas vous raconter la fin (non non c'est pas Jack qui l'a tuée), mais en tout cas c'est un roman drôlement bien fichu.


Chaque chapitre a un narrateur différent : Libby la plupart du temps mais aussi Jack, voire Eve. Cela donne un bon rythme et on change sans cesse de point de vue. Alors bien sûr, ca aurait pu donner le tournis ou devenir un peu longuet... mais pas un brin. D'ailleurs, je suis en train de me demander si ce n'est pas la première fois que je lis un roman où ce procédé a un réel intérêt dans l'histoire... parce que là, pour "L'ombre de l'autre femme", ca apporte vraiment quelque chose au récit et qui plus est c'est fort bien réussi ! 


Le récit s'articule bien, l'écriture est très fluide, facile et agréable à lire (pas besoin d'un dico quoi). Et puis, ce que j'aime c'est que tout s'accélère d'un seul coup (au moment de la révélation bien entendu) et que pour une fois on ne reste pas sur sa faim. 


En gros, c'est un bon roman pour les amateurs(-trices surtout je pense) du genre. Il y a du suspense, du sexe et du sang... tous les ingrédients pour passer un bon petit moment quoi, surtout à la fin ! 

 

4e de couverture :

Quand Libby rencontre Jack, elle croit vivre le plus grand bonheur de sa vie. Elle l'épouse quatre mois plus tard. Mais à peine a-t-elle emménagé dans la grande demeure de son mari que son rêve tourne au cauchemar. Jack est obsédé par son ex-femme décédée, Eve. Et son comportement est de plus en plus étrange.

C'est alors que Libby découvre qu'Eve a peut-être été assassinée. Elle décide de tout faire pour savoir ce qui lui est arrivé.

Et si Libby était elle aussi en danger ?

 

Ma note : 4/5

 

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 08:00

le serment du silence"Le serment du silence" est un roman policier qui se passe dans une petite bourgade de l'Ohio et dans lequel on trouve tous les ingrédients qui vont bien.

 

La ville de Painter Mills se retrouve plongée en plein cauchemar lorsqu'un tueur en série débarque et égorge toutes les minettes qu'il croisent, dans des meurtres de plus en plus sanglants (voire carrément gore) rappellant étrangement une série de meurtres qui ont eu lieu une quinzaine d'années auparavant.


Le chef de la police, Kate Burkholder, lance son enquête... mais (parce qu'il y a toujours un "mais")... elle va devoir rapidement faire un choix : révéler ses secrets et prendre le risque de tout perdre ou jouer un double jeu (gentillet mais double jeu quand même).


Alors ca, c'est typiquement le roman qui se lit d'une traite. Il exploite tous les codes du genre, ce qui fait que si vous êtes habitués aux thriller au ciné ou aux séries TV policières américaines (notamment celles qui parlent de tueurs en série), vous ne serez guère dépaysés ! Bien sûr, du coup, rien de bien original, mais ca fonctionne bien !


Tous les ingrédients sont là : un flic qui vient d'on ne sait où, un peu poivrot, un peu insomniaque, une chef de la police qui cache des trucs, un tueur psychopathe complètement malsain, des politiciens à qui on a envie de filer des claques... de la neige, beaucoup de neige (ca fait toujours hyper mystérieux quand y a beaucoup de neige, je sais pas pourquoi)... et des Amish pour couronner le tout ! Avouez, il y a tout ce qu'il faut là ?


Bref, un roman qui se descend aussi facilement qu'un bon verre de rosé bien frais ! Pas de quoi s'étourdir mais c'est rafraîchissant !


4e de couverture :

Kate est shérif d'une petite ville de l'Ohio, au sein d'une communauté Amish où une jeune fille vient d'être égorgée après avoir été torturée et mutilée. La signature du crime lance la police sur les traces d'un serial killer, Daniel Lapp. Cependant, seize ans auparavant, Kate a survécu à l'attaque de ce psychopathe et, après l'avoir tué, a enterré le corps avec la complicité de sa famille...

D'autres crimes sont commis et Kate jure d'arrêter le tueur avant qu'il ne frappe de nouveau mais, pour ce faire, elle doit trahir sa famille et son passé et mettre au jour un sombre secret...

 

Ma note : 2.5/5


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Mes publications...

 

- ""Diventare francese", la naturalisation des génois en Provence (1620-1730)", La Haute vallée de l'Arc, bulletin de la SERHVA, n°124, octobre 2013

 

- "Sculpteurs-marbriers provençaux : les Veyrier et la carrière de Trets", dans Marbres de Rois, actes du colloque international tenu (Versailles 2003), Presses universitaires de Provence, 2013, pp. 81-90

 

- Atlantes & Cariatides, Editions Edilivre - collection Universitaire, 2012

241073 LCU C14 3 - Copie

 

- "Sculpteurs et marbriers : les Veyrier et la carrière de Trets", Provence Historique, tome LX - fasc. 239, janvier mars 2010, pp. 67-79


- "Des berges de la Garonne à la construction du magasin des Marbres du Roi à Bordeaux", Bulletin monumental (chronique), n°169-1, 2011, p. 81


- "L'empreinte des archevêques sur Puyricard" (en collaboration avec Sophie Bergaglio) dans Sebastien AUBLANC & Sophie BERGAGLIO, Puyricard, images et histoires, Ed. des lilas, 2012, pp. 56-65