Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 08:00

je jure au marquis de sade..."Je jure au marquis de Sade, mon amant, de n'être toujours qu'à lui..." : avec un titre pareil et une couverture rouge vif, ils pensaient sincèrement que je passerai devant sans m'arrêter ? C'était bien mal me connaître !

Ce petit recueil dont je vais vous parler aujourd'hui s'intègre dans la collection "La lettre et la plume" du Livre de poche, une collection très sympa qui compile des textes anciens (correspondances, etc) autour d'un thème.


Je vous laisse deviner le thème du n°32399...


C'est donc ici Maurice Lever, célèbre historien de la littérature du XVIIIe, qui nous présente une série de lettres inédites concernant le célèbre marquis. Plus précisément, il s'agit d'une série de lettres tournant autour de la liaison de Sade avec Anne Prospère de Launay, sa belle soeur.

Il y a donc dans ce petit livre : 4 lettres de de Launay à Sade, une de Sade à De Launay, une de Mme de Sade à sa soeur, 6 lettres de Sade à sa femme, 2 lettres d'un prisonnier de Miolans à Sade et quelques notes.


Alors moi, je suis loin d'être une spécialiste de la correspondance de Sade, j'ai lu quelques bricoles en passant mais je n'ai jamais cherché à en savoir plus. Après la lecture de cet ouvrage, qu'il sagisse de l'introduction fort intéressante (qui présente le contexte, les personnes dont il va être question, etc), des documents ou de l'analyse qui en est proposée, eh bien je dois avouer que je suis intriguée !

Ce que j'ai lu ici ne correspond pas du tout à l'idée que je me faisais de Sade à travers les quelques lectures que j'avais faites auparavant. Là, j'y ai vu un homme perturbé, intelligent, cultivé, un peu parano, fin observateur des turpitudes de l'âme humaine (jusque là rien de nouveau) mais également un côté sensible, tendre, voire même sérieusement fleur bleue que je n'avais pas ressenti jusque là. Certains passage font penser à un ado énamouré, c'est assez surprenant !


Bien sûr, comment ne pas être touché à la lecture de la première lettre du recueil, celle dont la première phrase a donné son titre à l'ouvrage ? La lettre d'une jeune fille de 17 ans, éperdue d'amour pour le mari de sa soeur, qui signe de son sang des mots tels que "Je lui fais le sacrifice de ma vie, de mon amour et de mes sentiments".

On découvre également l'importance de la belle mère du marquis dans le déroulement de sa vie et dans ses choix. Et franchement ? c'est pas joli joli...


Pour résumer, ouvrage court (trop ?) mais vraiment très intéressant pour ceux qui veulent en apprendre un peu plus sur le marquis de Sade. Moi en tout cas, je vais sûrement aller faire un tour à la bibliothèque pour en apprendre plus sur la correspondance privée de ce monsieur !


4e de couverture :

Cet ouvrage met en lumière l'un des aspects les plus scandaleux et les plus mystérieux de la vie du marquis de Sade : sa liaison avec sa jeune belle-soeur Anne Prospère de Launay, âgée de dix-sept ans et chanoinesse bénédictine.

Après de longues recherches, Maurice Lever a découvert, enfouies dans les archives familiales, les lettres échangées entre les deux amants. Liaison scandaleuse, orageuse, où se jouent les aspirations du marquis à la rédemption par l'amour. Espoir brisé par sa propre infidélité, que la jeune femme ne pourra pardonner et qui entraînera la rupture définitive. On trouvera également ici six lettres du marquis à sa femme.

 

Ma note : 4/5

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 08:00

1127366.jpgEh oui me revoilà ! Je sais je sais, ca fait un moment que je suis pas passée par ici mais ce n'est pas parce que je n'ai rien à raconter... juste que je n'ai pas trop de temps !

Bref, il était temps que je revienne faire le point sur mes dernières lectures.


Aujourd'hui : "L'ombre de l'autre femme" de Dorothy Koomson.

Pour être tout à fait honnête, à la lecture de la 4e de couv' je n'étais pas très emballée mais je me suis dit que ca ferait l'affaire et que ca ne pourrait pas être pire que certains bouquins que je me suis coltiné ces derniers mois. Et finalement, bonne surprise !

En gros c'est l'histoire de Libby qui rencontre Jack blablabla ils tombent amoureux blablabla ils se marient blablabla, jusque là rien d'extraordinaire. Jack est obsédé par son ex femme, décédée, Eve. Jusque là, toujours rien de folichon. 

Et puis un jour, Libby trouve cachés quelque part dans un coin sombre de la maison les journaux intimes d'Eve. Là ca devient intéressant ! Je ne vais pas vous raconter la fin (non non c'est pas Jack qui l'a tuée), mais en tout cas c'est un roman drôlement bien fichu.


Chaque chapitre a un narrateur différent : Libby la plupart du temps mais aussi Jack, voire Eve. Cela donne un bon rythme et on change sans cesse de point de vue. Alors bien sûr, ca aurait pu donner le tournis ou devenir un peu longuet... mais pas un brin. D'ailleurs, je suis en train de me demander si ce n'est pas la première fois que je lis un roman où ce procédé a un réel intérêt dans l'histoire... parce que là, pour "L'ombre de l'autre femme", ca apporte vraiment quelque chose au récit et qui plus est c'est fort bien réussi ! 


Le récit s'articule bien, l'écriture est très fluide, facile et agréable à lire (pas besoin d'un dico quoi). Et puis, ce que j'aime c'est que tout s'accélère d'un seul coup (au moment de la révélation bien entendu) et que pour une fois on ne reste pas sur sa faim. 


En gros, c'est un bon roman pour les amateurs(-trices surtout je pense) du genre. Il y a du suspense, du sexe et du sang... tous les ingrédients pour passer un bon petit moment quoi, surtout à la fin ! 

 

4e de couverture :

Quand Libby rencontre Jack, elle croit vivre le plus grand bonheur de sa vie. Elle l'épouse quatre mois plus tard. Mais à peine a-t-elle emménagé dans la grande demeure de son mari que son rêve tourne au cauchemar. Jack est obsédé par son ex-femme décédée, Eve. Et son comportement est de plus en plus étrange.

C'est alors que Libby découvre qu'Eve a peut-être été assassinée. Elle décide de tout faire pour savoir ce qui lui est arrivé.

Et si Libby était elle aussi en danger ?

 

Ma note : 4/5

 

Partager cet article
Repost0
17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 08:00

endEND est une BD que j'ai découvert à travers les Rencontres du 9e art d'Aix en Provence dont le temps fort était le week-end dernier et plus précisément à travers l'expo Métamorphose.

Je vous donnerai les détails de l'expo ensuite mais d'abord END.


J'avoue, je ne connaissais pas... Il faut dire que je ne me tiens pas vraiment au courant des nouveautés aussi !


Bref, au premier coup d'oeil, j'ai craqué ! La couverture est sublime, la 4e de couv' très intriguante, et en ouvrant j'ai tout de suite été séduite par la gamme chromatique et la qualité des dessins. Tout est dans des tons de vert, bleu, gris, blanc... avec quelques touches de couleurs chaudes qui viennent réhausser le tout et donner vie (si l'on peut dire) à tout ce petit univers.


end-int.jpgJe ne vous raconterai pas l'histoire, ce serait vraiment gâcher le plaisir. Pour la faire courte : c'est l'histoire d'Elisabeth, qui vit dans un monde qui n'est plus vraiment le notre, en compagnie d'un chat qui n'est plus vraiment un, et qui souhaite entrer en contact avec sa soeur Dorothea, pensionnaire d'un collège tenu par des religieuses... Mais bien sûr vous vous doutez bien que c'est un petit peu plus compliqué que ca !


L'atmosphère est très particulière, très onirique, un peu baroque aussi, romantique, sombre...


Ca faisait longtemps que je n'étais pas tombée sous le charme comme ca, vraiment ! Les textes sont profonds, les décors féériques, incroyables. On se retrouve vraiment plongé dans le monde d'Elisabeth, ses questionnements, ses doutes, ses peurs. Je ne veux pas trop vous en dire, c'est typiquement le genre d'oeuvre pour lesquelles il ne sert à rien de faire de grands discours, il faut juste se jeter dedans les yeux grands ouverts.

Moi en tout cas, j'ai hâte de lire le tome 2 !

 

L'expo : 

"Métamorphose" regroupe les oeuvres de plusieurs artistes : Lionel Richerand, Guillaume Bianco, Clément Lefèvre, Lilidoll, Benjamin Lacombe et Anna Merli.

Très très chouette expo en mode cabinet de curiosités que je vous conseille également vivement !


Museum d'Histoire naturelle, 6 rue Espariat, Aix-en-Provence

du 10 avril au 16 juin (gratuit jusqu'au 18 mai)

tous les jours de 10 à 12h et de 13 à 17h

 

Pour plus de renseignements, des liens et tout ce qu'il vous faut : Rencontres BD Aix


4e de couverture :

Imaginez... si le monde autour de vous jamais ne se mouvait.

Si le murmure du vent et le chuchotement de la pluie se répétaient inoexorablement dans leur devenir monotone.

Si le silence souverain régnait jusqu'à ce que l'invisible soit votre...

Tel est mon univers.

Un monde où la berceuse du temps a cessé d'entonner sa complainte.

Un monde anémié privé de toute couleur, où les esprits et les âmes perdues trouvent enfin la paix...

...Dans leurs mausolées solennels et sans âge...

J'ai 13 ans. Elisabeth est mon nom. Mes cheveux sont blancs comme la vie. Si le coeur vous en dit, vous pourrez me rencontrer. Mais pour cela il vous faudra mourir.

 

Partager cet article
Repost0
15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 08:00

le serment du silence"Le serment du silence" est un roman policier qui se passe dans une petite bourgade de l'Ohio et dans lequel on trouve tous les ingrédients qui vont bien.

 

La ville de Painter Mills se retrouve plongée en plein cauchemar lorsqu'un tueur en série débarque et égorge toutes les minettes qu'il croisent, dans des meurtres de plus en plus sanglants (voire carrément gore) rappellant étrangement une série de meurtres qui ont eu lieu une quinzaine d'années auparavant.


Le chef de la police, Kate Burkholder, lance son enquête... mais (parce qu'il y a toujours un "mais")... elle va devoir rapidement faire un choix : révéler ses secrets et prendre le risque de tout perdre ou jouer un double jeu (gentillet mais double jeu quand même).


Alors ca, c'est typiquement le roman qui se lit d'une traite. Il exploite tous les codes du genre, ce qui fait que si vous êtes habitués aux thriller au ciné ou aux séries TV policières américaines (notamment celles qui parlent de tueurs en série), vous ne serez guère dépaysés ! Bien sûr, du coup, rien de bien original, mais ca fonctionne bien !


Tous les ingrédients sont là : un flic qui vient d'on ne sait où, un peu poivrot, un peu insomniaque, une chef de la police qui cache des trucs, un tueur psychopathe complètement malsain, des politiciens à qui on a envie de filer des claques... de la neige, beaucoup de neige (ca fait toujours hyper mystérieux quand y a beaucoup de neige, je sais pas pourquoi)... et des Amish pour couronner le tout ! Avouez, il y a tout ce qu'il faut là ?


Bref, un roman qui se descend aussi facilement qu'un bon verre de rosé bien frais ! Pas de quoi s'étourdir mais c'est rafraîchissant !


4e de couverture :

Kate est shérif d'une petite ville de l'Ohio, au sein d'une communauté Amish où une jeune fille vient d'être égorgée après avoir été torturée et mutilée. La signature du crime lance la police sur les traces d'un serial killer, Daniel Lapp. Cependant, seize ans auparavant, Kate a survécu à l'attaque de ce psychopathe et, après l'avoir tué, a enterré le corps avec la complicité de sa famille...

D'autres crimes sont commis et Kate jure d'arrêter le tueur avant qu'il ne frappe de nouveau mais, pour ce faire, elle doit trahir sa famille et son passé et mettre au jour un sombre secret...

 

Ma note : 2.5/5


Partager cet article
Repost0
6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 08:43

Eh oui, aujourd'hui nous avons déjà 3 ans !

Merci à tous ceux qui sont passés et passent encore par ici, que vous soyez lecteurs réguliers ou visiteurs d'un soir.


images.jpg

Partager cet article
Repost0
31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 08:00

lorsque j'étais une oeuvre d'art"Lorsque j'étais une oeuvre d'art" d'Eric-Emmanuel Schmitt est un roman assez étrange... qui nous raconte l'histoire d'un jeune homme qui, au bord du suicide (plus au bord que ca, t'es mort), rencontre Zeus-Peter Lama, un artiste qui décide de faire de lui sa nouvelle oeuvre d'art : une sculpture vivante !


L'aventure que s'apprête à vivre ce jeune homme somme toute ultra-normal va bouleverser tous les codes. Les amateurs d'art ne savent pas quoi en penser, les historiens de l'art s'affolent, les salles des ventes aussi... Est-il un homme ? un objet ? une oeuvre d'art ? un homme-objet-oeuvre d'art ? 


D'un point de vue strictement humain aussi plein de choses se mettent en place et les questions fusent : qu'est-ce qui fait qu'on est humain ? Qu'est-ce qui définit notre humanité au-delà de notre apparence ? et ainsi de suite.

Tout se complique pour le protagoniste qui, s'il ne savait pas tellement qui il était avant ne sait même plus CE qu'il est.


Cela aborde aussi toutes ces choses que généralement on ne comprend pas dans l'art contemporain, pourquoi tel ou tel fait ca ? Qu'est-ce que ca symbolise ? Qu'est-ce que ca représente ? Qu'est-ce qu'il a voulu dire ? Quelles sont les limites de l'art ? etc, etc.


Alors c'est tordu, je vais pas vous le cacher (mais en même temps vous l'aviez certainement deviné), mais là pour le coup, j'ai a-do-ré !!! Déjà, j'aime cet auteur, c'est un fait (cf. L'évangile selon Pilate ou La part de l'autre) et comme d'habitude son talent ne se dément pas. 


J'avais ce petit livre depuis plusieurs années dans un coin, je n'y touchais pas... et voilà que je l'ai dévoré en 3 jours ! J'aurais du me pencher sur la question bien avant ! 


Du coup, n'hésitez pas et plongez dedans sans hésiter :)


4e de couverture :

Lorsque j'étais une oeuvre d'art est un livre sans équivalent dans l'histoire de la littérature, même si c'est un roman contemporain sur le contemporain. Il raconte le calvaire d'un homme qui devient son propre corps, un corps refaçonné en oeuvre d'art au mépris de tout respect pour son humanité.

Malléable, transformable, il n'est plus qu'un corps sans âme entre les mains d'un esprit diabolique dont le génie tient avant tout à son manque de scrupules.

 

Ma note : 5/5

Partager cet article
Repost0
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 08:00

IMGP2619Voilà le temps des rencontres du 9e art d'Aix-en-Provence revenu... et avec lui les chouettes expos qui démarrent partout dans la ville.


Je suis allée voir l'expo "La France et le Liban, parcours entre archives et bande dessinée" qui se tient aux archives départementales d'Aix en Provence jusqu'au 8 juin et je vous la conseille vivement !


Vous y découvrirez nombre de documents (archives, photos, affiches, etc) et d'objets retraçant le lien qui unit Marseille à Beyrouth et plus largement la France au Liban depuis le XIXe siècle. Sont également présentées (festival BD oblige) des planches de deux dessinatrices : Michèle Standjofski et Zeina Abirached.


Perso, j'avoue avoir eu un petit coup de coeur pour l'oeuvre de Zeina Abirached qui raconte dans cette expo sa double appartenance identitaire, française et libanaise. Elle nous raconte, toujours avec beaucoup d'humour et de sensibilité, ses aller-retour entre les deux pays, entre les deux cultures, et c'est vraiment très sympa !

(Pour en découvrir plus sur Zeina Abirached : c'est ICI)


Il y en a donc pour tous des goûts dans cette expo (comme d'habitude aux archives départementales) : de l'Histoire, de l'histoire humaine et la vision d'artistes sur un thème choisi.

 

Un petit catalogue (gratuit) complètera votre visite. Il s'appuie sur de nombreuses sources et documents et est très bien fait. Vous en apprendrez plus sur l'histoire du Liban, sur les liens de ce pays avec Marseille et sur les chemins de l'exil.


Plusieurs conférences sont également prévues dans le courant des mois d'avril et mai en complément de l'expo, dont vous pouvez trouver le détail sur Culture-13.fr


Je vous conseille donc d'aller y faire un tour si vous êtes dans les environs d'Aix !


Archives départementales des Bouches-du-Rhône

25 allée de Philadelphie

13100 Aix en Provence

Du 28 mars au 8 juin 2013

Entrée libre


Programme des Rencontres du 9e art 2013


Partager cet article
Repost0
25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 08:00

vice et versaillesAvec un titre pareil, il était évident que ce petit livre allait finir dans mon escarcelle !


C'était pas tout à fait ce à quoi je m'attendais mais j'ai passé un bon moment en lisant toutes ces petites histoires.

Vice et Versailles est composé de plusieurs chapitres avec un thème différent à chaque fois. On a les empoisonnements, les fantômes, les attentats, et ainsi de suite. Ces chapitres sont très courts et font le récit de plusieurs petites histoires, datant du temps des Rois de France, du Versailles post-Révolution ou totalement contemporaines.


C'est assez sympa comme genre le livre. On apprend plein de choses sur Versailles, son château, ses jardins... et ses habitants (toutes époques confondues) à travers des histoire style faits-divers qui nous parviennent par des documents historiques ou tout simplement les souvenirs de l'auteur.


Rappelons qu'Alain Baraton est le jardinier en chef du Domaine national de Trianon et du grand parc de Versailles depuis 1982. Autant dire qu'il en a vu des choses dans ces jardins !!!

Perso, j'ai eu une petite préférence pour le chapitre intitulé "l'esprit du siècle" consacré aux fantômes et autres spectres de Versailles qui m'a fait sourire plus d'une fois. 


Au-delà de l'aspect ludique (et intéressant) de l'ouvrage, Alain Baraton nous explique dans sa conclusion qu'il s'agit aussi d'un livre dédié à la mémoire de tous ceux qui sont morts pour Versailles, depuis sa construction à la mise en oeuvre d'un des monuments symboliques du patrimoine français dans le monde entier :


"Mon souhait le plus cher serait qu'une plaque, même modeste, rappelle que ce palais de conte de fées est aussi celui des drames et des malheurs, cas je ne peux ni ne veux oublier ceux, et ils sont nombreux, qui ont souffert dans leur chair et payé de leur vie pour nous permettre aujourd'hui de contempler et d'apprécier le château des rois, Versailles."


4e de couverture :

Assassinats, règlements de comptes, empoisonnements, attentats, disparitions, duels, vols et complots hantent le palais des monarques. Versailles, c'est la grande boutique des horreurs. Toutefois, l'histoire dans la demeure de Louis XIV, a le goût du classicisme et de la bonne mesure : pas de chiens écrasés en costume d'époque, mais des machinations machiavéliques et implacables comme des tragédies grecques, des meurtres, sanglants et atroces, mais qui ne laissent pas de taches, des mystères, épais comme le velours des tentures et qui n'ont jamais été élucidés. Le palais du Roi-Soleil a aussi une part d'ombre, méconnue. Mêlant anecdotes célèbres ou inédites et souvenirs personnels, Alain Baraton, le "jardinier de Versailles", nous y plonge avec humour et érudition.

 

Ma note : 4/5

 

Partager cet article
Repost0
21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 10:37

salon-du-livre-paris.png

Allez les z'amis (surtout ceux qui sont à Paris et environs), le salon du livre de Paris ouvre ses portes aujourd'hui !


Vous savez ce qui me ferait vraiment suuuuuuper plaisir ??? 

C'est que vous passiez faire un p'ti tour par le stand H54 dimanche à partir de 17h pour me faire un petit coucou !


Bien entendu si vous en avez envie, vous pouvez venir muni(e)s de vos chéquiers ou vos petits sous pour m'acheter un (ou plusieurs) exemplaire d' "Atlantes & Cariatides" que je me ferai un plaisir de vous dédicacer !


A dimanche donc 


Pour plus de renseignements : Salon du livre de Paris 2013

Partager cet article
Repost0
19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 09:32

lauren bacallCroyez le ou pas, c'est la première fois que je lis une auto-biographie (peut-être même une biographie tout court, je ne me rappelle pas en avoir déjà lu auparavant).

Alors bien sur, cet ouvrage n'est pas tout récent (édité en 1972) mais lorsque j'y suis tombée dessus je n'ai pas trop hésité. Pour tout dire, je suis une fan inconditionnelle d'Humphrey Bogart et j'adore le cinéma américain de ces années là alors évidement j'ai plongé la tête la première... et j'ai beaucoup aimé !


L'écriture est légère, simple et humaine j'ai envie de dire. Pour moi c'est tout à fait ce qu'il faut pour un livre dans lequel l'auteur se raconte, se révèle, se dévoile.

Tout commence avec l'enfance de celle qui deviendra la célèbre actrice hollywoodienne Lauren Bacall, une petite fille issue d'une famille modeste qui grandit dans un foyer monoparental et qui rêve de fouler les planches d'un des théâtres de Broadway.

Elle nous raconte toutes ses difficultés à décrocher une audition, ses rêves et ses espoirs, ses émerveillements, ses déceptions, ses audacieuses tentatives aussi alors qu'elle est encore une toute jeune fille. Et finalement la Californie, la Warner... le tournage de son premier film (Le port de l'angoisse (To have and have not, Howard Hawks, 1944)), la rencontre avec Bogart... le succès ! Puis le deuil, le besoin de tout recommencer à zéro, les aventures, New York, le théâtre...


Tout au long de son récit, Lauren Bacall nous livre ses impressions, ses émotions et sa compréhension du monde qui l'entoure avec beaucoup de fraîcheur. On a l'impression de grandir avec elle au fil des pages. On sent peu à peu la naïveté de l'adolescence la quitter au profit de l'affirmation d'une femme au caractère bien trempé.

Des célébrités jalonnent le récit bien évidemment... acteurs et actrices, réalisateurs, musiciens, chanteurs, hommes politiques apparaissent de ci de là, parfois pour quelques lignes, parfois pour quelques chapitres. C'est tout un pan du "rêve américain" qui prend vie dans ce livre. On découvre un mode de vie que moi perso je pensais n'avoir existé que dans les films de cette époque (oui bon ca va hein).

Alors bien sûr, comme dans toute vie, il y a aussi les blessures, les douleurs, les deuils, et tout ca est exprimé avec beaucoup de sensibilité toujours mais également beaucoup de pudeur. 

Le récit s'achève quelque temps après le décès de la mère de Lauren Bacall, après son succès dans la comédie musicale Applause.


Au départ, ce qui m'a attirée dans le choix de cette lecture c'est d'en apprendre plus sur Bogart, sur l'homme plus que sur l'acteur. J'ai obtenu satisfaction mais au final, une fois le livre fini, ce n'était pas le plus important. Ce que j'en retiens c'est une découverte en fait. La découverte d'une actrice qui a eu certes une vie remplie de rencontres incroyables, de strass et de paillettes mais aussi de peines et de douleurs comme tout un chacun. Découverte surtout d'une femme simple, franche, honnête, déterminée et fidèle aux autres comme à elle-même.


"Il me fallait me battre avec mon passé. L'idée qu'on peut se faire de moi, à travers mes films et mon union avec Bogie, me coupe du présent. Les gens s'accrochent à leurs souvenirs et à leurs mythes. Ils ne s'intéressent pas à la femme que je suis vraiment. (...)

Le passé est le passé. Il m'a formée, m'a appris beaucoup de choses, mais le présent m'importe davantage. Je lutte toujours pour acquérir le droit à mon identité propre ; je ne veux pas que l'on m'identifie pour l'éternité avec un rôle joué à 19 ans. Jusqu'à présent, j'ai toujours plus ou moins perdu cette bataille. Peut-être ne la gagnerai-je jamais. Mais je ne cesserai jamais le combat."

 

 

4e de couverture :

Travail, amour, famille, enfants, Lauren Bacall a toujours fait front de toutes parts. 

Aujourd'hui, Lauren Bacall prend le temps de se pencher sur sa vie et raconte ses rêves, ses espérances, ses déboires, ses angoisses, ses joies. Et dans son livre où elle se juge comme elle juge les autres, lucidement, sans complaisance, elle a mis toutes les qualités qui ont modelé son personnage ! sincérité, élan du coeur, générosité, intrépidité, amour de la vie et par dessus tout passion du métier dont elle semble incarner la devise éternelle : le spectacle continue...

 

Ma note : 3.5/5


Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Livres, etc...
  • : Partage de mes coups de coeur artistiques, littéraires ou autres, l'actualité du patrimoine culturel, des fiches artistes, des voyages... :)
  • Contact

Twitter

Archives

En ce moment je lis

chaan-la-rebelle.jpg          

Mes publications...

 

- ""Diventare francese", la naturalisation des génois en Provence (1620-1730)", La Haute vallée de l'Arc, bulletin de la SERHVA, n°124, octobre 2013

 

- "Sculpteurs-marbriers provençaux : les Veyrier et la carrière de Trets", dans Marbres de Rois, actes du colloque international tenu (Versailles 2003), Presses universitaires de Provence, 2013, pp. 81-90

 

- Atlantes & Cariatides, Editions Edilivre - collection Universitaire, 2012

241073 LCU C14 3 - Copie

 

- "Sculpteurs et marbriers : les Veyrier et la carrière de Trets", Provence Historique, tome LX - fasc. 239, janvier mars 2010, pp. 67-79


- "Des berges de la Garonne à la construction du magasin des Marbres du Roi à Bordeaux", Bulletin monumental (chronique), n°169-1, 2011, p. 81


- "L'empreinte des archevêques sur Puyricard" (en collaboration avec Sophie Bergaglio) dans Sebastien AUBLANC & Sophie BERGAGLIO, Puyricard, images et histoires, Ed. des lilas, 2012, pp. 56-65